Couverture de Tragoedia Mylhusina, dass ist wahrhafftige beschreibung der Bürgerlichen Empörung und Ubellstand der Statt Mülhausen, auch wie selbige von den evangelischen Orten belägeret und eingenommen worden MDLXXXVI (1586) (- Manuscrit)

Tragoedia Mylhusina, dass ist wahrhafftige beschreibung der Bürgerlichen Empörung und Ubellstand der Statt Mülhausen, auch wie selbige von den evangelischen Orten belägeret und eingenommen worden MDLXXXVI (1586) (- Manuscrit)

Entre 1580 et 1590, un conflit politico-religieux éclate entre Mulhouse et les cantons catholiques. Les Fininger, originaires d'Aedermannsdorf, avaient obtenu la bourgeoisie de Mulhouse au début du XVIe s., avec Pantaléon. Son fils, Jean, capitaine au service de France, s'était enrichi à la guerre; Agnès, fille de Jean, avait épousé …

Description

Titre(s)
Tragoedia Mylhusina, dass ist wahrhafftige beschreibung der Bürgerlichen Empörung und Ubellstand der Statt Mülhausen, auch wie selbige von den evangelischen Orten belägeret und eingenommen worden MDLXXXVI (1586) (- Manuscrit)
Trenodia das ist Klag-Lied über die Statt Müllhauszen
Der Auffruhr Früchte, oder Warhaffte undt Eigentliche Beschreibung, desjenigen annno 1653 in Löbl. Eydtgnossschafft entstandenen, ser weit ausehenden, aber durch Gottes gnädigen Beystandt baldt wiederumb gestelleten Bawren unt leydigen Rebellions Krieges
Collation
165 f. ; 22 cm
Sujet(s)
Manuscrits : France : Mulhouse (Haut-Rhin)Mulhouse (Haut-Rhin) : 16e sièclemanuscrits_numerises
Livres et Vidéos
Lorraine et Alsace
Langue(s)
allemand
Notes
Auguste Stoeber ne sait à qui attribuer la rédaction du manuscrit, probablement un bourgeois de Mulhouse. Ernest Meininger auquel le livre a été soumis y reconnait, sans aucun doute, la main de Jacques-Henri Petri., Armand Weiss a intercalé dans le volume une notice volante de M Sieber, bibliothécaire de la ville de Bâle, qui signale l'existence de deux autres exemplaires manuscrits du dernier écrit.
Titre provenant de l'écran-titre
Ecriture du 17e siècle
Fonds Weiss AW 14, Frédéric Zuber
Trenodia das ist Klag-Lied über die Statt Müllhauszen
Der Auffruhr Früchte, oder Warhaffte undt Eigentliche Beschreibung, desjenigen annno 1653 in Löbl. Eydtgnossschafft entstandenen, ser weit ausehenden, aber durch Gottes gnädigen Beystandt baldt wiederumb gestelleten Bawren unt leydigen Rebellions Krieges
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Pour toute utilisation du document numérisé, indiquer la provenance comme suit : « Collection Société industrielle de Mulhouse, en dépôt à la Bibliothèque municipale de Mulhouse © Ville de Mulhouse »
Résumé
Entre 1580 et 1590, un conflit politico-religieux éclate entre Mulhouse et les cantons catholiques. Les Fininger, originaires d'Aedermannsdorf, avaient obtenu la bourgeoisie de Mulhouse au début du XVIe s., avec Pantaléon. Son fils, Jean, capitaine au service de France, s'était enrichi à la guerre; Agnès, fille de Jean, avait épousé le greffier syndic Daniel Wieland. L'affaire Fininger eut pour prétexte une querelle entre familles, née d'un adultère entre Agnès Fininger et le bourgmestre Valentin Fries. Déboutés par le tribunal municipal de Mulhouse (1580), les frères Jacob et Matthis Fininger profitèrent d'un litige foncier (1582) pour obtenir une médiation des cantons catholiques. Ces derniers, désireux de recatholiciser la protestante Mulhouse, alliée depuis 1515 aux XIII cantons, entrèrent dans la brèche en prenant le parti des Fininger et exigèrent de la ville qu'elle se soumît au jugement du tribunal arbitral nommé par la Diète. Cette ingérence dans les affaires internes de la ville poussa l'autorité à procéder à l'expulsion du clan Fininger (1586). Malgré des excuses et un arrangement avec les Fininger, le camouflet diplomatique obligea les cantons catholiques à rompre l'alliance avec Mulhouse. Les Fininger surent habilement exploiter l'incident qui dégénéra en insurrection: les magistrats mulhousois furent destitués et emprisonnés. Ils furent restaurés dans leurs fonctions (15 juin 1587) suite à la prise d'assaut de la ville par les troupes protestantes de Zurich, Berne, Bâle et Schaffhouse, qui se devaient de renforcer leur position en Alsace, grenier de la Confédération. Mulhouse, protégée temporairement par une garnison, n'entretint plus dès lors de relations qu'avec les cantons protestants. Les cantons catholiques, ne souhaitant pas l'affrontement direct, cherchèrent une prépondérance numérique en éloignant Mulhouse des alliances. Le clan Fininger tenta un
Liens internet
https://bibliotheques.mulhouse.fr/bib-numerique/download_album/id/15634.pdf
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