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Exposition : Mulhouse-Istanbul...

Bibliothèque Grand'Rue26/04/202429/06/2024Public : AdultesTypes d'animations : Rencontre littéraireLieux : Grand'rue
Du vendredi 26 avril au samedi 29 juin 2024

Mulhouse-Istanbul à vélo

Photographies de Bekir Aysan
 

"Si je l'ai réussi, tout le monde peut le faire"

Bekir Aysan, 54 ans, novice en cyclo-voyage, a parcouru 3500km de Mulhouse à Istanbul en traversant 10 pays. Une aventure spontanée, sans préparation physique, avec un vélo acheté 1 mois avant son départ.

Chaque soir, depuis sa tente, il partage sur les réseaux sociaux son carnet de voyage, une oeuvre littéraire intime, drôle, émouvante et philosophique sur la plongée en soi, les rencontres, la poésie du quotidien, les valeurs humaines et nos forces intérieures. Le Danube en compagnon de route,  A la dentelle des mots dont le livre est en cours d'écriture, s'ajoutent les images du photographe voyageur présentées à la bibliothèque, après avoir été exposées au Temple Saint-Etienne lors du festival motàmot mi-avril.

Entrée libre et gratuite


© Bekir Aysan

 

Lieu de l'événement

Bibliothèque Grand'Rue
Couverture de Bibliothèque Grand'Rue
19 Grand'Rue 68100 Mulhouse
téléphoner à la bibliothèque Bibliothèque Grand'Rue03 69 77 67 17envoyer un e-mail à la bibliothèque Bibliothèque Grand'Ruecontact-bibliotheques@mulhouse.frTypes de documents : CD jeunesTypes de documents : Livres adultesTypes de documents : Livres jeunesTypes de documents : CD voixTypes de documents : Livres en gros caractèresOrdinateurs/Internet : Ordinateurs fixesOrdinateurs/Internet : PC portablesOrdinateurs/Internet : WifiServices : Imprimante-photocopieuse-scannerServices : Distributeur de boissonsServices : Distributeur de friandisesServices : Accès handicapésServices : Boîte de retour

Fermé. Réouverture Mardi à 10:00

  • Horaires habituels

    • Mardi : 10h - 12h / 13h30 - 18h30
    • Mercredi : 10h - 12h / 13h30 - 18h30
    • Jeudi : 10h - 12h / 13h30 - 18h30
    • Vendredi : 10h - 12h / 13h30 - 18h30
    • Samedi : 10h - 17h30
  • Fermeture samedi 12 avril à l'occasion du festival motàmot du vendredi 12 au dimanche 14 avril 2024

  • Fermeture week-end de Pâques du vendredi 29 mars au lundi 01 avril 2024

Carnets et récits de voyage

 

Les récits de voyage, qu'ils soient biographiques ou fictifs, nous permettent de nous évader. Ils sont une autre manière d'apprendre sur un pays, une culture. Ils sont plus intimes et personnels qu'un documentaire classique ou qu'un guide puisque nous découvrons une région du point de vue d'un narrateur.
Ces carnets de route sont à retrouver dans les bibliothèques de Mulhouse te donneront à coup sur envie de découvrir le monde. Et pourquoi pas de créer le tien lors de tes prochaines vacances, afin d'immortaliser tes souvenirs et tes impressions ?

 

Carnets et récits de voyage

 

Anaïs L., bibliothèque des Coteaux
Mars 2024

Festival motàmot

motàmot, festival de l'écriture

Sonia et Alexandre Poussin, grands voyageurs, marraine et parrain de cette 5e édition.

Le thème « Ecrire le monde » fera la part belle aux voyages mais aussi aux mondes imaginaires, englobant la littérature de science-fiction et la fantasy.
Ateliers de calligraphie, rencontres autour du manga… Ce week-end permettra à chacun d’explorer l’écriture, de s’exprimer, d’expérimenter et de jouer avec les mots.

Ce festival est organisé par les bibliothèques de Mulhouse avec de nombreux partenaires.

Retrouvez le programme complet ainsi que les invités sur le site Internet : Festival motàmot 


Un festival gratuit et ouvert à tous, de 0 à 99 ans !

 

 

 

 

 

Voyages littéraires

Laissez vous embarquer et découvrez nos sélections à travers le monde !


Cliquer sur la carte

Christine E, bibliothèque Salvator
Mars 2024

Voyages entre les mondes imaginaires

 

Et si tu partais à la découverte d'un univers totalement fictif ? Ces romans à l'intention des enfants, des ado, de tous les lecteurs qui aiment s'évader, font voyager au travers de mondes, de pays, de lieux merveilleux. Ouvre la porte d'un placard secret et révèle un royaume aux paysages extraordinaires et aux animaux mystérieux, où l'aventure ne fait que débuter...

 

Voir la sélection

 

Anaïs L., bibliothèque des Coteaux
Mars 2024

Festival motàmot

La Filature12/04/202414/04/2024Public : Tout petitsPublic : JeunessePublic : AdosPublic : AdultesPublic : Tous publics
Du vendredi 12 au dimanche 14 avril 2024

motàmot, festival de l'écriture

Sonia et Alexandre Poussin, grands voyageurs, marraine et parrain de cette 5e édition.

Le thème « Ecrire le monde » fera la part belle aux voyages mais aussi aux mondes imaginaires, englobant la littérature de science-fiction et la fantasy.
Ateliers de calligraphie, rencontres autour du manga… Ce week-end permettra à chacun d’explorer l’écriture, de s’exprimer, d’expérimenter et de jouer avec les mots.

Ce festival est organisé par les bibliothèques de Mulhouse avec de nombreux partenaires.

Retrouvez le programme complet ainsi que les invités sur le site Internet : Festival motàmot 


Un festival gratuit et ouvert à tous, de 0 à 99 ans !

 

 

 

 

Lieu de l'événement

La Filature
La Filature
20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse

Conférence : Gabriele d’Annunzio...

Bibliothèque Grand'Rue11/04/2024 à 19:3011/04/2024 à 20:30Public : AdultesTypes d'animations : ConférenceLieux : Grand'rue
jeudi 11 avril 2024 de 19:30 à 20:30

Conférence

« Gabriele d’Annunzio (1863-1938) ou la décadence héroïque »
par Dominique Vibrac

Grand poète et écrivain italien Gabriele d'Annunzio (1863-1938) incarne le décadentisme. Au-delà de son style admirable, c'est une posture qu'il incarne. Bien entendu, il n'est pas possible de taire son militantisme politique et l'occupation de la ville de Fiume en 1919. Il est à noter qu'il fonde alors la Régence italienne de Carnaro, un état brièvement reconnu par le traité de Rapallo, caractérisé par une conception de la société à bien des titres étonnante. Précurseur du fascisme italien, libertaire et baroque, celui qui fut élevé au rang de "Prince de Montenevoso" et devint Président de l'Académie Royale italienne reflète à sa façon bien des contradictions de l'histoire italienne. Cet artiste qui se disait toujours en état de "ferveur", allie à sa façon l'ingénuité et l'exaltation. Ivre de vitesse et épris d'art nouveau, baignant dans la volupté, ce nostalgique des gloires passées et cet éternel enfant chevaleresque, entre amours adultères et performances sportives, alchimiste du verbe, atteint l'immortalité par la puissance d'évocation de son oeuvre et le raffinement esthétique.

« Et voici le printemps de notre amour. Exulte dans ton sang et jubile au bout de ta douleur, quand même tu n'aurais à cueillir d'autre fleur que le héros jailli de la racine occulte »
« Le sentiment de la vie n'est jamais aussi suave qu'après l'angoisse de la maladie ; Et jamais l'âme humaine n'est plus encline à la bonté et à la confiance qu'après avoir sondé les abîmes de la mort. En guérissant, l'homme comprend que la pensée, le désir, la volonté, la conscience de la vie ne sont pas la vie »
« Les événements les plus riches arrivent en nous bien avant que l’âme s’en aperçoive. Et, quand nous commençons à ouvrir les yeux sur le visible, déjà nous étions depuis longtemps adhérents à l’invisible »


En partenariat avec l'association Dante Alighieri
Entrée libre

 

 

 

 

 

Lieu de l'événement

Bibliothèque Grand'Rue
Couverture de Bibliothèque Grand'Rue
19 Grand'Rue 68100 Mulhouse
téléphoner à la bibliothèque Bibliothèque Grand'Rue03 69 77 67 17envoyer un e-mail à la bibliothèque Bibliothèque Grand'Ruecontact-bibliotheques@mulhouse.frTypes de documents : CD jeunesTypes de documents : Livres adultesTypes de documents : Livres jeunesTypes de documents : CD voixTypes de documents : Livres en gros caractèresOrdinateurs/Internet : Ordinateurs fixesOrdinateurs/Internet : PC portablesOrdinateurs/Internet : WifiServices : Imprimante-photocopieuse-scannerServices : Distributeur de boissonsServices : Distributeur de friandisesServices : Accès handicapésServices : Boîte de retour

Fermé. Réouverture Mardi à 10:00

  • Horaires habituels

    • Mardi : 10h - 12h / 13h30 - 18h30
    • Mercredi : 10h - 12h / 13h30 - 18h30
    • Jeudi : 10h - 12h / 13h30 - 18h30
    • Vendredi : 10h - 12h / 13h30 - 18h30
    • Samedi : 10h - 17h30
  • Fermeture samedi 12 avril à l'occasion du festival motàmot du vendredi 12 au dimanche 14 avril 2024

  • Fermeture week-end de Pâques du vendredi 29 mars au lundi 01 avril 2024

Public : AdosPublic : Adultes

Vers l'infini et au-delà : les mondes imaginaires

Qui, lors d'un petit coup de blues passager, ne s'est pas inventé une autre vie ? Quand se rêver sous le soleil des Caraïbes (ou dans les neiges de l'Alaska, chacun ses goûts) ne suffit plus, un traitement de choc est parfois nécessaire. Vite, glissez-vous dans votre armure ou dans votre combinaison spatiale : les bibliothèques de Mulhouse vous emmènent explorer les mondes imaginaires...

Entre rêve et réalité

La littérature occidentale est depuis longtemps peuplée d'éléments plus ou moins fantasques : des animaux parlants des Fables d'Ésope en passant par les monstres et créatures de l'Odyssée d'Homère ou même par la transformation malheureuse subie par le héros de l'Âne d'or d'Apulée, le fantastique fait recette en Europe depuis l'Antiquité.

Cependant, les mondes présentés dans ces histoires ne sont que rarement des mondes imaginaires à proprement parler. En règle générale, ces récits introduisent des éléments imaginaires dans le monde réel, plutôt que de proposer des univers absolument inventés. Le lecteur est supposé admettre, au moins jusqu'à un certain point, que l'histoire se déroule dans notre monde, qu'elle se rattache à des événements historiques réels, et que les personnages ont véritablement existé.

Ce constat s'applique aussi aux mythes : même s'ils se déroulent parfois dans des mondes (les Enfers, l'Olympe...) dont des sources historiques démontrent qu'ils étaient souvent considérés comme au moins en partie imaginaires déjà dans l'Antiquité, ils conservent tout de même un lien avec la réalité. Le Mont Olympe, par exemple, est une vraie montagne en Grèce ! Par ailleurs, les mythes visent souvent directement à expliquer certains aspects du monde réel (la création de l'univers, l'alternance jour/nuit, l'origine du tonnerre ou des arcs-en-ciel...)

On ne peut donc pas encore parler de "littérature de l'imaginaire" lorsqu'on s'intéresse à ce type de récit - même s'il est certain qu'ils ont par la suite servi d'inspiration à la création de beaucoup d'univers fantastiques !

Le conte est bon ?

Il existe un cas particulier : celui des contes de fée. Ces récits se déroulent généralement dans un univers totalement imaginaire, au cadre volontairement vague ("Il était une fois, il y a fort longtemps, dans un royaume lointain..."), et dont il est admis dès le début de l'histoire qu'il n'a aucun rapport avec le monde réel.

Ces récits relèvent essentiellement - au moins à l'origine - d'une culture populaire plutôt orale, par contraste avec une culture intellectuelle plutôt écrite. Cela explique certainement leur inventivité et leur liberté, puisque celles et ceux qui les créaient ou les modifiaient au gré de leur inspiration n'avaient pas de contact avec les "règles" de la littérature telles qu'elles commencent à se formaliser.

En effet, on considère de plus en plus que la littérature "noble" se doit d'être réaliste, et donc entre autres de se dérouler dans le monde réel et de ne pas comporter d'éléments fantastiques. Si les contes de fée connaissent une vogue certaine dans les milieux élégants au 17e siècle - moment où un certain nombre d'entre eux sont mis par écrit, notamment par Charles Perrault - ils perdent rapidement en légitimité... en tout cas dans certains cercles.

Puisqu'ils se déroulent dans des mondes fantastiques propres à stimuler l'imagination, les intellectuels considèrent de plus en plus qu'ils sont particulièrement adaptés aux enfants - un état de faits qui s'explique notamment par l'évolution progressive de la perception de l'enfance et de l'enfant, qui amène à penser qu'il est important de leur proposer livres et histoires adaptés à leur âge.

Cependant, même si la culture intellectuelle se détache à nouveau des contes de fée en les reléguant au statut alors peu noble d'histoires pour enfants, ce mouvement n'est pas général au sein de la société : les contes de fée persistent sous leur forme orale dans la culture populaire, où ils s'adressent toujours à des publics de tous les âges (voire exclusivement aux adultes dans certains cas).

Le prochain épisode

Les histoires comportant des éléments imaginaires se voient donc associées aux enfants d'une part, et à la culture populaire d'autre part. La littérature produite et diffusée dans des cercles intellectuels, elle, privilégie des histoires réalistes se déroulant dans le monde réel. Il n'est donc pas tellement surprenant qu'en Europe, les premières oeuvres écrites à large diffusion comportant des éléments franchement fantastiques se soient majoritairement adressées aux plus jeunes et aux plus pauvres.

La charge est menée par les pays anglo-saxons, qui possèdent une longueur d'avance : les pièces de William Shakespeare, où fantômes, sorcières, fées, présages et malédictions se retrouvent souvent au coeur de l'intrigue, ont beaucoup fait pour légitimer auprès du public les éléments imaginaires dans les récits "sérieux". Après la vogue du roman gothique à la fin du 18e et au début du 19e siècle (mode qui donne notamment naissance à Frankenstein), les penny dreadfuls ("affreux à un penny") dominent le marché de l'édition en Angleterre dans les années 1850.

Ces récits courts, publiés en séries de petits livrets, font régulièrement intervenir des créatures surnaturelles ou des événements fantastiques, la plupart du temps dans un cadre effrayant. Ils s'adressent en premier lieu, soit aux enfants (plutôt aux garçons), soit aux adultes des milieux populaires, d'où leur format : en les tronçonnant en épisodes, les éditeurs pouvaient les faire paraître, non pas en livres (très chers) mais en petits carnets successifs qui pouvaient être vendus à bas prix. Les lecteurs pouvaient également étaler le coût d'achat, en ne payant qu'un penny par semaine plutôt que dix pence d'un coup. Ces oeuvres rencontrent un succès fracassant : dans les années 1870, il s'en vendait... un million par semaine !

De cape et de crocs

Par le biais de cette production massive (qui connaît un parallèle en France avec le roman-feuilleton), les histoires comportant des éléments fantastiques s'imposent dans le paysage littéraire en Europe. Des oeuvres comme Carmilla ou Dracula font du vampire un incontournable, tandis que le narrateur du Horla se voit hanté par une présence fantomatique et que l'aimable docteur Jekyll se transforme en épouvantable Mr. Hyde. Vers la fin du 19e siècle, l'horreur surnaturelle est devenu un genre tout à fait admis et pratiqué même dans les milieux intellectuels.

Malgré tout, ces histoires, même si elles ne sont pas réalistes, se déroulent toujours dans le monde réel. Par ailleurs, elles se cantonnent à une seule tonalité littéraire, celle de l'horreur. Si les éléments imaginaires deviennent de plus en plus légitimes dans la littérature pour adultes, c'est dans un cadre très étroit.

Les récits pour enfants, en revanche, se révèlent beaucoup plus souples et inventifs : à travers l'influence combinée des contes de fée et de récits humoristiques fondés sur le non-sens et l'absurdité, de plus en plus d'auteurs se sentent autorisés à proposer des histoires se déroulant dans des mondes totalement imaginaires. Là encore, ce sont les Anglo-Saxons qui sont en tête de ce mouvement : Alice au pays des merveilles, par exemple, mais aussi les Histoires comme ça de Rudyard Kipling, proposent au lecteur de se plonger dans des mondes inventés sans rapport avec la réalité.

Dans l'inconnu

C'est d'abord grâce à la science-fiction que les récits pour adultes s'ouvrent à la possibilité de mondes entièrement imaginaires. En effet, tout au long du 19e siècle, les progrès rapides de la science intéressent tout le monde, écrivains y compris. Les romans racontant les exploits d'inventeurs géniaux se lançant à la conquête de l'espace ou des fonds marins grâce à d'extraordinaires machines imaginaires passionnent petits et grands.

De là à se lancer dans la création d'univers totalement fantastiques, il n'y a qu'un pas, qui est franchi au début du 20e siècle par des auteurs comme H. G. Wells ou J.-H. Rosny aîné (premier utilisateur du mot "astronaute" en 1925 !) C'est le début de la science-fiction moderne ! Il devient acceptable pour les adultes de lire des romans se déroulant dans des mondes imaginaires, tant qu'il s'agit de récits à caractère scientifique : on considère qu'ils demeurent malgré tout réalistes, puisqu'ils sont enracinés dans les progrès possibles de la science. Les histoires faisant intervenir des créatures mythologiques ou des personnages avec des pouvoirs magiques, elles, demeurent réservées aux enfants.

Ce sont encore et toujours les pays anglo-saxons qui font bouger les lignes, à partir des années 1920 : dans certains cercles universitaires spécialisés dans l'étude des mythes et des légendes commence à émerger l'idée que des romans inspirés de ces textes pourraient également s'adresser aux adultes. L'évolution est lente, mais certaine, menée par des auteurs comme C. S. Lewis et (surtout) J. R. R. Tolkien. Si Le Monde de Narnia et Bilbo le Hobbit ont d'abord été écrits pour les enfants, Le Seigneur des Anneaux, en revanche, s'adresse à des lecteurs plus âgés.

Publiée dans les années 1950, cette dernière trilogie appartient à une nouvelle génération de romans, fondatrice d'un genre qu'on n'appelle pas encore "fantasy" mais plutôt "sword and sorcery" ("épée et sorcellerie"). Cependant, malgré la différence de noms, on retrouve bien dans ce nouveau genre la plupart des caractéristiques de la fantasy moderne : un récit présentant un univers alternatif, souvent pseudo-médiéval, où la magie joue un rôle de premier plan, mais ne s'adressant pas forcément aux enfants et se détachant en tout cas du genre du conte de fées. Science-fiction d'un côté, fantasy de l'autre : les adultes, eux aussi, sont prêts à se laisser entraîner...

J'ai tout compris !

Ça y est, vous êtes prêts au grand départ ? Alors lancez-vous sans plus attendre dans notre sélection qui vous entraînera bien loin de notre prosaïque réalité - dépêchez-vous, le compte à rebours a commencé...

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Hélène F., bibliothèque Grand'Rue

Avril 2024

Modifications des horaires

 

 

 

 

 


Modifications des horaires à l'occasion du festival motàmot, du 12 au 14 avril
 

Vendredi 12 avril

  • matin :

Horaires habituels pour toutes les bibliothèques du réseau.

  • après-midi :
    • horaires habituels pour les bibliothèques des Coteaux, Grand’rue et Médiathèque de La Filature
    • fermeture des bibliothèques de Bourtzwiller, Dornach, Drouot, Salvator

Samedi 13 avril journée

  • ouverture de la Médiathèque de la Filature : de 11h à 18h30
  • fermeture des autres bibliothèques du réseau

Dimanche 14 avril journée

  • ouverture de la Médiathèque de la Filature : de 10h à 18h
  • fermeture des autres bibliothèques du réseau
 

> Voir tous les horaires


Les bibliothécaires vous donnent rendez-vous à La Filature et au Temple Saint-Etienne pour motàmot, festival de l’écriture, du 12 au 14 avril.
Programme complet et invités sur : www.festival-motamot.fr

Voyager en BD

 

Périple au Mexique, road trip aux Etats-Unis, virée dans le Grand Nord... Voici une sélection de BD qui vous fera voyager d'un bout à l'autre de la planète. Dépaysement garanti !
 
 
Voir la sélection

 

 

Valentine L., Médiation numérique
Avril 2024

Ecrire le monde

Notre monde est un vaste terrain de voyage et de découverte. Mais le monde imaginaire, avec ses paysages extraordinaires et ses animaux mystérieux permet également l'évasion. Alors n'hésitez plus et partez à l'aventure !
 

Voyage autour du monde
 

Voyages littéraires

Une sélection de fiction qui se déroulent dans d'autres pays et permettent de découvrir l'histoire, la culture, le mode de vie, ...

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Les carnets de voyage

Genre littéraire qui évoque le voyage sous toutes ses formes le carnet de voyage est avant tout un récit personnel. L'auteur y relate la découverte d'un pays mais également les rencontres avec les habitants et la découverte de coutumes différentes.

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Voyager en BD

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Evadez-vous... Voyagez !

Voyager, évadez-vous à l'autre bout du monde avec cette sélection d'applications.

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Road Trip

Des histoires et des films qui racontent l'errance, la cavale, la fuite ou le voyage, à cheval, en voiture, en moto ou à pied !

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Carnets et récits de voyage

Les récits de voyage, qu'ils soient biographiques ou fictifs, nous permettent de nous évader. Ils sont une autre manière d'apprendre sur un pays, une culture. Ils sont plus intimes et personnels qu'un documentaire classique ou qu'un guide puisque nous découvrons une région du point de vue d'un narrateur. Voici une sélection jeunesse qui va vous faire voyager. 

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Voyage dans l'imaginaire 

 

Science-fiction et fantasy : je me lance !

Pour vous, la SF et la fantasy se résument au Seigneur des anneaux et à Star Wars ? Dune vous a donné envie de découvrir d'autres univers similaires, mais vous ne savez pas par où commencer ? Les bibliothèques de Mulhouse vous proposent une petite séance d'essayage, histoire de trouver chaussure à votre pied.

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Vers l'infini et au-delà : les mondes imaginaires

Quand se rêver sous le soleil des Caraïbes (ou dans les neiges de l'Alaska, chacun ses goûts) ne suffit plus, un traitement de choc est parfois nécessaire. Vite, glissez-vous dans votre armure ou dans votre combinaison spatiale : les bibliothèques de Mulhouse vous emmènent explorer les mondes imaginaires...

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Voyages entre les mondes imaginaires

Et si tu partais à la découverte d'un univers totalement fictif ? Ces romans à l'intention des enfants, des ado, de tous les lecteurs qui aiment s'évader, font voyager au travers de mondes, de pays, de lieux merveilleux. Ouvre la porte d'un placard secret et révèle un royaume aux paysages extraordinaires et aux animaux mystérieux, où l'aventure ne fait que débuter...

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Les mondes parallèles

Chercheurs, curieux, rêveurs, nombreux sont ceux qui croient en l'existence de mondes parrallèles. Passionés ou sceptiques découvrez notre sélection.

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Monde post-apocalyptique : sélection pour les ados

Catastrophe climatique ou nucléaire ? Soulèvement des machines ? Dans ces histoires, les auteurs partent d'une catastrophe pour obliger les personnages à évoluer dans un monde totalement différent du nôtre, où la survie est la plus importante.

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Avril 2024

L'art dans la littérature jeunesse

 
Rompant avec l’image poussiéreuse de vieux manuels jugés trop sérieux, les récits de fiction peuvent eux aussi nous parler d’art, et touchent même souvent leur cible de façon plus directe. Il est en effet plus facile de se laisser transporter par une histoire. Des médiums accessibles aux jeune public, comme l’album ou la bande-dessinée, se montrent impactants, et finalement même plus efficaces que les manuels de référence. Les éditeurs de documentaires jeunesse l’ont bien compris, et adaptent donc l’offre en conséquence.

 

Prise de conscience dans le monde de l’édition jeunesse

Depuis 2008, l’enseignement de l’art trouve sa place sur les bancs de l’école.  Dès le CP, les enfants apprennent à étudier et comprendre une œuvre d’art. Ce parcours a pour but de renforcer l’éducation artistique et culturelle (EAC) des enfants, autant par la pratique et la rencontre physique d’artistes que par l’acquisition des connaissances. C’est là que le livre entre en jeu, comme moyen d’apprentissage.

Seulement voilà : apprendre en lisant, ce n’est pas toujours rigolo. Les musées quant à eux ont réputation auprès des plus jeunes d’être des lieux silencieux, ennuyeux, aux murs ornés de vieux tableaux dont l’image ne bouge même pas… à l’heure de l’audiovisuel et du numérique, l’apprentissage par le livre semble, en réalité, obsolète et même inadapté.

 

Les albums, un médium privilégié des tous petits et des écoliers

Les albums sont un excellent moyen d’aborder l’art avec les plus petits. L’histoire illustrée est le médium privilégié pour communiquer avec les très jeunes enfants. Les albums jeunesse sont eux-même des oeuvres d'art, les auteurs et illustrateurs sont bien placés pour en parler.

Dans Les tableaux de Marcel, Antony Browne reproduit et détourne de grand tableaux, sous les traits malicieux du singe apprécié des  petits.

Ellen Stoll Walsh, avec ses 3 souris peintres, invite les tous petits à entrer dans le monde de l'art et des couleurs tout en douceur.

 

Les albums biographiques, comme le Kandinsky de Barb Rosenstock, permettent de découvrir un artiste de façon romancée et plus accessible.

 

Histoire originale, Frimousse de Géraldine Elschner nous plonge dans un décor inspiré du Chat et Oiseau de Paul Klee.
De la collection Ponts des arts de l’Elan vert qui a publié d’autres ouvrages du même format.

 

Une offre documentaire plus ludique

Le cercle de l’édition de livres jeunesse, conscient de la situation, souhaite rajeunir l’offre documentaire en proposant de nouvelles formules. Des collections comme Louvre éditions - objectif Louvre de la maison Actes sud voient le jour. Certaines maisons d’édition se spécialisent entièrement, comme Palette, et proposent exclusivement des documentaires et fictions sur le thème de l’art ou des biographies d’artistes. L’apprentissage se veut plus facile et ludique, les textes sont aérés et offrent de belles touches d’humour. Aussi sous forme de livres jeux, de cherche et trouve, d’enquêtes, ils placent l’amusement au cœur de l’apprentissage… et ça marche !

 

Traitant de l’art par le prisme de sujets plus populaire chez les jeunes, des documentaires comme L'art des Geeks (éditions Palette) tendent à s’adresser à un plus large public et à se défaire de leur image « scolaire ».

 

Dans Enigmes au fil de l'art, Ana Gallo nous livre 25 affaires des plus énigmatiques. L’autrice propose au lecteur de les résoudre seul ou en équipe.

 

La bande-dessinée, un genre qui sait parler aux jeunes

La consommation de bandes-dessinées en France est en constante augmentation. Boosté par la crise sanitaire de la pandémie de 2020, malgré un ralentissement par la suite en raison de l’inflation, ce secteur reste exemplaire et particulièrement prolifique auprès du jeune public. C’est d’ailleurs aujourd’hui le genre littéraire le plus populaire auprès des enfants et des adolescents. Sa grande diversité le rend même indispensable et parfaitement légitime : on peut parler de tout en BD. 

 

 

Pablo Picasso ne disait-il pas :  « Dans chaque enfant il y a un artiste. Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant. » ?

Le Secret de Zara de Frédéric Bernard nous narre l'histoire d'une petite fille absolument passionnée de dessin. Elle utilise pour réaliser ses chefs d'oeuvre tous les supports possibles et imaginables, les parents sont amenés à mettre des limites… L’histoire d’une passion dévorante !

 

Ecoline, petite chienne de la campagne destinée à monter la garde, s’éprend d’un vent de liberté lorsqu’elle monte à Paris réaliser son rêve : devenir peintre.

 

Et les romans alors ?

Les amateurs de littérature et passionnés de lecture le diront : rien ne vaut un bon roman. Plus que n'importe quel autre moyen d'expression, il permet une identification aux personnages et un attachement au récit uniques. Pris par l'histoire, tenus en haleine par l'intrigue, les informations s'assimilent toutes seules, tout en douceur, parfois sans même qu'on s'en rende compte...

 

Le vieux fou de dessin de François Place est un roman biographique dédié au célèbre maître des estampes japonais, Hokusai.

 

Drôle et surprenante, la collection déjantée Vu(e) par un(e) ado plaira à coup sur aux enfants et adolescents qui tomberont dessus.

 

Extrêmement populaires, les escape game existent aussi sous forme de romans.
Dans ce Unlock ! Echappe-toi du musée, une mission est confiée au lecteur qui doit résoudre des énigmes dans les décors du Louvre.

 

Pour aller plus loin

Pour poursuivre cette mise en bouche, nous vous proposons un extrait tiré de l'émission Ensemble c'est mieux !

 

 

Anaïs L., bibliothèque des Coteaux
Mars 2024

Public : AdosPublic : Adultes

Les arts, les arts, vous avez dit les arts ?

Si on vous dit "Malevitch", vous répondez "à vos souhaits" ? Vous avez toujours pensé que le rococo était un oiseau tropical ? Une enluminure, vous vous dites que ça doit sûrement être un type de lampadaire ? Nous avons pensé à vous ! Promis, grâce aux bibliothèques de Mulhouse, vous ne confondrez plus jamais Pissaro et Picasso.

Je veux tout savoir sur...

... la préhistoire de l'art

Qui étaient les artistes préhistoriques ? Comment travaillaient-ils ? Quel était leur rôle dans la société de leur époque ? Vous aurez toutes les réponses grâce à la Bibliothèque publique d'information.

Vous connaissez la grotte Chauvet ? Ce magnifique ensemble de peintures pariétales a profondément transformé la manière dont nous envisageons l'art préhistorique. Le Musée de l'Homme vous en dit plus.

Lors de la découverte de la grotte d'Altamira au 19e siècle, bon nombre de préhistoriens ont appréhendé ces peintures avec un très grand scepticisme - ne s'agissait-il pas de faux ? Comment savoir si les oeuvres étaient authentiques ? Arnaud Hurel, historien au Muséum d'histoire naturelle, vous raconte ce passionnant feuilleton ici.

... l'art au Moyen Âge

Vous avez peut-être déjà entendu parler d'art roman ou d'art gothique, mais de quoi s'agit-il au juste ? Donnez-vous 10 minutes pour tout comprendre !

Connaissez-vous le musée de Cluny ? Ce musée, qui comme son nom ne l'indique absolument pas se trouve à Paris, est l'un des musées de référence en France pour l'art du Moyen Âge. Partez en visite privée dans sa collection de sculptures avec Damien Berné, conservateur en chef du patrimoine et responsables des sculptures du musée.

Quel est le rôle d'un enlumineur au Moyen Âge ? Apprenez-en plus sur cette pratique artistique (et sur ses relations avec le pouvoir...) ici !

... l'art de la Renaissance au 18e siècle

Art et pouvoir sont indissociables à la Renaissance : grâce au système du mécénat, les puissants s'attachent les services d'artistes renommés pour renforcer leur assise sociale. Apprenez-en plus ici !

Pour vous, l'art du 17e siècle se résume grosso modo à Versailles ? En 90 secondes chrono, le Grand Palais vous ouvre les portes de ce siècle dont la production artistique n'est pas toujours si bien connue...

Comment peignait-on au 18e siècle en France ? L'Operatorium vous dit absolument tout sur les techniques et outils utilisés par les peintres de cette époque, démonstration à l'appui. De quoi faire naître des vocations ?

... l'art des 19e et 20e siècles

L'art du 20e siècle, vous avez du mal à vous y retrouver ? La websérie "Voulez-vous un dessin ?" du centre Pompidou vous offrira un panorama détaillé en 10 épisodes de 3 minutes. Une demi-heure pour traverser un siècle - pas mal, non ?

Naturalisme, japonisme, symbolisme, impressionnisme... tous ces mots en -isme, ça vous donne le tournis ? Le musée d'Orsay a tout prévu : en 10 épisodes de 10 minutes, vous découvrirez tous les mouvements artistiques majeurs présents dans les collections du musée, avec en prime une présentation VIP d'oeuvres célèbres - tout ça depuis votre canapé. C'est quand même mieux que de faire la queue avec les touristes, non ?

L'Art nouveau, vous connaissez ? La Cité de l'art et du patrimoine vous dit tout sur ce mouvement artistique qui a défini la Belle Époque.

... les relations entre art et sciences

L'icono-diagnostic, ça vous parle ? Si ça ne vous dit rien, n'ayez pas peur, vous n'êtes pas seuls : il s'agit en réalité d'une méthode par laquelle certains médecins tentent de débusquer les signes et symptômes de certaines maladies dans des tableaux. Apprenez-en plus ici !

Quelle place les nouvelles techniques scientifiques occupent-elles dans la conservation, la restauration et la mise en valeur des oeuvres d'art ? Le CNRS vous dit tout - et si vous voulez en savoir encore plus, retrouvez davantage de détails ici !

Les collaborations entre artistes et scientifiques se multiplient, les musées font de plus en plus appel à des techniques et méthodes issues des sciences pour gérer leurs collections... La science serait-elle devenue un art comme un autre ? Un grand débat du CNRS.

... les femmes artistes et les femmes dans l'art

Pourquoi les femmes artistes ont-elles disparu de l'histoire de l'art ? Que leur est-il arrivé ? Apprenez-en plus ici !

La représentation des femmes dans l'art est indissociable du genre du nu : la majorité des nus sont féminins, et un sujet féminin dans un tableau est souvent présenté dans un état de nudité plus ou moins avancé. À partir des années 1960, des femmes artistes se réapproprient ce genre et le détournent pour mieux le critiquer. On vous en dit plus ici !

Vous voudriez découvrir davantage d'artistes femmes, ou mieux comprendre leurs parcours ? Le Centre Pompidou a pensé à vous ! La série "Elles font l'art" vous fait traverser le 20e siècle en compagnie des femmes artistes, en 6 épisodes de 15 minutes maximum. Qui dit mieux ?

J'ai tout compris !

Ça y est, tout est limpide ? Alors rassemblez vos burins, pinceaux, palettes et autres tés d'architecte, et lancez-vous dans notre sélection qui achèvera de faire de vous un historien de l'art accompli - processus garanti sans couleur douleur.

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Hélène F., bibliothèque Grand'Rue
Mars 2024

Une histoire pour aimer l'art

 

"Un bon livre est un bon ami."
Vieux manuels poussiéreux, accueils au musée trop scolaires, jargon élitiste, pas "tendance" voire carrément dépassé... Il semble parfois bien difficile d'intéresser les enfants et adolescents à l'histoire de l'art. Notre sélection d'albums, de contes, de romans, de bande-dessinées dédiés inciteront les plus réfractaires à se prendre au jeu de la fiction.

 

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Anaïs L., bibliothèque des Coteaux
Février 2024

L'Art et les artistes

Des romans où d'autres formes d'art sont mises en valeur. En effet les oeuvres d'art peuvent en dire long sur leur époque. Alors venez découvrir une autre façon de mettre en avant ces oeuvres d'art.
 

Adulte

 

Le monde romancé de la peinture

Un voyage haut en couleur dans le monde de la peinture à travers des histoires légères ou dramatiques.

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Les arts, les arts, vous avez dit les arts ? 

Si on vous dit "Malevitch", vous répondez "à vos souhaits" ? Vous avez toujours pensé que le rococo était un oiseau tropical ? Une enluminure, vous vous dites que ça doit sûrement être un type de lampadaire ? Nous avons pensé à vous ! Promis, grâce aux bibliothèques de Mulhouse, vous ne confondrez plus jamais Pissaro et Picasso.

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Jeunesse

 

Une histoire pour aimer l'Art

Vieux manuels poussiéreux, accueils au musée trop scolaires, jargon élitiste, pas "tendance" voire carrément dépassé... Il semble parfois bien difficile d'intéresser les enfants et adolescents à l'histoire de l'art. Une petite sélection, d'albums, de contes, de romans, de bande-dessinées dédiées inciteront les plus réfractaires à se prendre au jeu de la fiction.

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L'art dans la littérature jeunesse

Rompant avec l’image poussiéreuse de vieux manuels jugés trop sérieux, les récits de fiction peuvent eux aussi nous parler d’art. 

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En ligne

 

Musées et expositions virtuelles 

Le saviez vous ?  Il est désormais possible de pousser virtuellement les portes des plus célèbres musées du monde en restant confortablement assis dans votre canapé ! Comment? Grâce à des visites gratuites en ligne... 

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Rencontre Nathalie A. Cabrol

Bibliothèque Grand'Rue06/04/2024 à 15:0006/04/2024 à 16:00Public : AdosPublic : AdultesTypes d'animations : ConférenceLieux : Grand'rue
samedi 06 avril 2024 de 15:00 à 16:00

Conférence-rencontre avec Nathalie A. Cabrol

autour de son livre À l'aube de nouveaux horizons (Editions Seuil et J'ai Lu)
Une rencontre organisée par la librairie 47° Nord et animée par Alexis Weigel.


Présentation du livre :

Qui de mieux que Nathalie A. Cabrol pour faire le point dans un essai vivant et didactique sur l'une des questions les plus profondes de l'humanité : sommes-nous seuls dans l'Univers ?
La directrice scientifique du centre SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence, "Recherche d'intelligence extraterrestre") aborde tour à tour l'exploration de notre système solaire, la recherche des exoplanètes, celle des signaux extraterrestres et les types de civilisations ou vies qu'on espère y trouver.
L'astrobiologiste nous invite à participer cette odyssée extraordinaire que nous vivons actuellement, et dont les images du télescope James-Webb ne sont qu'un infime reflet.
Avec 300 millions d'exoplanètes dans la zone habitable de notre galaxie, penser que nous sommes seuls est une "absurdité statistique .
Dès lors nous sommes pris d'un vertige devant l'ampleur de certaines révélations.
De Titan à la planète 55-Cancer-e, de l'équation de Drake au paradoxe de Fermi, des typologies de niveaux de civilisations extraterrestres à la théorie de Gaïa, c'est tout un monde inconnu qui s'ouvre à nous.
Un livre stimulant et accessible dans la lignée de Poussières d'étoiles de Hubert Reeves. Une invitation au voyage d'un nouveau genre, à la recherche d'une vie ailleurs dans l'Univers dont "l'absence de preuves n'est pas la preuve de l'absence", selon les mots de Carl Sagan.

Biographie de Nathalie A. Cabrol :

Nathalie A. Cabrol est née à Bagneux en 1963. Astrobiologiste, elle dirige des projets de recherche pour la NASA depuis 1998, et a été nommée directrice scientifique du Centre de recherche Carl Sagan de l'Institut SETI en 2015.
Elle raconte son parcours exceptionnel dans son premier livre, "Voyage aux frontières de la vie" (Seuil, 2021, Points, 2022).

Gratuit, sur inscription auprès de la Librairie 47° Nord

 

Lieu de l'événement

Bibliothèque Grand'Rue
Couverture de Bibliothèque Grand'Rue
19 Grand'Rue 68100 Mulhouse
téléphoner à la bibliothèque Bibliothèque Grand'Rue03 69 77 67 17envoyer un e-mail à la bibliothèque Bibliothèque Grand'Ruecontact-bibliotheques@mulhouse.frTypes de documents : CD jeunesTypes de documents : Livres adultesTypes de documents : Livres jeunesTypes de documents : CD voixTypes de documents : Livres en gros caractèresOrdinateurs/Internet : Ordinateurs fixesOrdinateurs/Internet : PC portablesOrdinateurs/Internet : WifiServices : Imprimante-photocopieuse-scannerServices : Distributeur de boissonsServices : Distributeur de friandisesServices : Accès handicapésServices : Boîte de retour

Fermé. Réouverture Mardi à 10:00

  • Horaires habituels

    • Mardi : 10h - 12h / 13h30 - 18h30
    • Mercredi : 10h - 12h / 13h30 - 18h30
    • Jeudi : 10h - 12h / 13h30 - 18h30
    • Vendredi : 10h - 12h / 13h30 - 18h30
    • Samedi : 10h - 17h30
  • Fermeture samedi 12 avril à l'occasion du festival motàmot du vendredi 12 au dimanche 14 avril 2024

  • Fermeture week-end de Pâques du vendredi 29 mars au lundi 01 avril 2024

Albums et contes venus d'Asie

 

Poésie de l'instant présent, soucis du détail, techniques de dessin innovantes dans le respect de la tradition : les albums venus d'Asie sont souvent des bijoux dont la beauté inspirante a pu charmer le monde entier. Nous vous invitons à partir à la découverte de ces histoires qui feront voyager tout en douceur petits comme grands.

 

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Anaïs L., bibliothèque des Coteaux
Janvier 2024

 

 

Le Japon en roman

La littérature japonaise existe depuis plus de 20 ans, mais la politique de repli sur soi a permis de développer une littérature unique. Avec la réouverture du pays vers l'extérieur au 19è siècle la littérature japonaise a développé des caractéristiques modernes. Partez à la découverte de cette littérature faite de détachement, d'isolement, d'éloignement, et où souvent le héros échoue dans ses efforts.

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Christine, bibliothèque Salvator
Janvier 2024

Albums d'auteurs et d'illustrateurs coréens

 

Partez à la découverte des albums d'auteurs et d'illustrateurs coréens.
 

De Corée du Sud, surnommée "pays du matin calme", nous parviennent de beaux albums pour la jeunesse placés sous le signe d'une grande créativité.

Nous avons réunis ici pour vous une sélection de livres d'auteurs et d'illustrateurs coréens à retrouver dans les sections jeunesse de vos bibliothèques. Il va sans dire que nous vous promettons de très belles découvertes !

Si le sujet vous intéresse et que vous avez envie d'en savoir plus, nous vous conseillons par ailleurs un article très intéressant publié en 2021 sur le site Ricochet: la création coréenne pour la jeunesse dans l'édition francophone contemporaine.

Agathe Seitz, Bibliothèque de Dornach
Janvier 2024

Le cinéma asiatique

Nouveau laboratoire des fusions de genres et de styles, le cinéma asiatique gagne en renommée internationale. Du cinéma d’auteur au grand spectacle, les prix dans les festivals et le box-office sont au rendez-vous.

Le cinéma japonais

Contrairement au cinéma français, ou américain, le cinéma japonais n’a pas aujourd'hui une production importante, en nombre de films, mais il est culturellement très marqué.

Son esthétique est celle de l’épure, de  l’éphémère, de la disparition et du renouvellement des saisons. Par le shintoïsme et le bouddhisme, voilà un cinéma souvent proche de la nature et des plaisirs simples de l’existence. Par l’histoire du pays, marquée par les guerres et les incessantes catastrophes naturelles, il lui arrive d’être apocalyptique.  Il nous touche au cœur, comme il sait si bien nous raconter la fragilité, les difficultés et la beauté de la vie.

Voici une sélection de grands classiques et d’incontournables contemporains.

Cinéma japonais

Le cinéma coréen

Un cinéma jeune et particulièrement dynamique qui gagne depuis les années 2000 ses galons à l’international.

Le cinéma indien

En marge de Bollywood, un cinéma d’auteur et de genre qui peine à exister, mais qui de temps à autre séduit les critiques et trouve son public.

Inde (hors Bollywood)

Le cinéma de la péninsule indo-chinoise

Hormis quelques succès commerciaux, des films qui restent confidentiels. On peut parier que la Palme d’or et le prix du jury du thaïlandais Apichatpong Weerazethakul au festival de Cannes permettront à ce cinéma émergent de prospérer.

Péninsule indochinoise

Le cinéma chinois

Après les fresques splendides de Zhang Yimou, la Chine diversifie depuis quelques années sa production, notamment avec des polars à succès.

Chine, Mongolie, Bangladesh et Bhoutan

Le cinéma hong-kongais

Le cinéma d’Hong-Kong concurrence et nourrie le film d’action Hollywoodien depuis plusieurs décennies. Par ailleurs, on peut citer les cinéastes Wong Kar-Wai, Hou Hsiao Hsien et Brillante Mendoza qui restent emblématiques du cinéma d’auteur hong-kongais, taiwanais et philippin.

Grégoire, Médiathèque de la Filature
Février 2024

Public : AdosPublic : Adultes

Japonisme et nanban : l'art entre Europe et Asie

L'Asie, c'est très loin : même si des échanges commerciaux et des relations politiques ont pu exister dès l'Antiquité entre nos longitudes et certaines régions de cet immense continent, en réalité, pendant des siècles, Europe et Asie se sont observées de loin, par caravanes et diplomates interposés. Quoi de mieux que l'art pour franchir ces distances insurmontables ? Dégainez vos palettes et vos pinceaux : les bibliothèques de Mulhouse tirent le portrait des relations artistiques entre Asie et Europe.

Sur la Route de la Soie : les débuts d'une connexion

Les objets d'art et les bijoux font partie des premières preuves archéologiques recensées d'un contact commercial et culturel entre l'Asie et l'Europe : les perles en provenance de l'Océan Indien étaient très prisées par les Grecs et les Romains, tout comme les saphirs, émeraudes et rubis issus de mines situées en Inde actuelle, ainsi que les objets en porcelaine (vaisselle, mais aussi petites sculptures ornementales et objets décoratifs - le secret de la fabrication de ce matériau est alors inconnu en Europe). À l'inverse, des perles de verre fabriquées à Rome et de l'ambre de la Baltique ont pu être retrouvés jusqu'en Chine. Ce sont les débuts de la Route de la Soie, mentionnée pour la première fois dans des documents chinois autour du 2e siècle avant Jésus-Christ. Cependant, les échanges restent alors sporadiques.

Il faut attendre l'âge d'or de cette route commerciale, à partir du 10e siècle et plus encore du 13e siècle, pour que le petit ruisselet se transforme en véritable fleuve : tissus, épices, parfums, pierres précieuses circulent désormais largement entre l'Europe et l'Asie, et les objets d'art ne sont pas en reste. Les sculptures en jade et en ivoire sont très recherchées en Europe, de même que les laques chinois (coffrets, peignes et vases notamment), les tentures en soie et les bibelots en porcelaine. À l'inverse, les objets en verre fabriqués en Europe (notamment des verres transparents et intensément colorés), les bijoux et sculptures en ambre, les tissus de lin fin, ainsi que les émaux, rencontrent un grand succès en Asie.

Manuscrits enluminés, estampes et images peintes circulent également le long de cette route, et si les textes en eux-mêmes ne peuvent pas toujours être lus par les collectionneurs qui les acquièrent, l'influence visuelle réciproque qu'exercent ces productions artistiques l'une sur l'autre est indéniable. Nombre de manuscrits européens des 12e, 13e et 14e siècles (comme le Codex Cocharelli) empruntent aux codes visuels de l'art chinois et de l'art indien, tandis que des sculptures de temples hindous, elles, affichent un air de famille parfois troublant avec des enluminures européennes...

La fin d'un monde : de la Route de la Soie à la Route des Parfums

Les échanges commerciaux et artistiques entre Europe et Asie ont bénéficié, tout au long du Moyen Âge, de l'assagissement progressif des régions traversées par les caravanes, et notamment (à partir du 13e siècle) de la Pax Mongolica, c'est-à-dire de la stabilité de fait entraînée par la conquête mongole. Cependant, la dislocation de cet empire au 15e siècle remet en cause la viabilité commerciale des trajets : en plus du climat difficile, des brigands et de la distance, les marchands doivent désormais traverser des régions à nouveau déchirées par la guerre. Les caravanes se font de plus en plus rares, et transportent de moins en moins d'objets très précieux.

Ce n'est pourtant pas la fin des échanges, au contraire : une route maritime se développe à partir de la fin du 15e siècle, surnommée la "Route des Parfums" (ou "Route des Épices"). Collectionneurs et esthètes en profitent : les objets d'art continuent de circuler. Le verre est désormais moins populaire en Asie, et la soie moins populaire en Europe, puisque ces matériaux sont désormais produits sur place. Cependant, objets en ambre et en porcelaine, laques, ou encore jade et ivoire sculptés rencontrent toujours beaucoup de succès.

Plus que tout, cependant, ce sont désormais les images peintes de tous formats qui sont recherchées : les missionnaires chrétiens, en particulier, à qui le Japon et la Chine se sont ouverts, emportent dans leurs bagages bon nombre de représentations visant à illustrer leur propos religieux. Ces dessins et peintures créent au Japon une véritable fascination pour l'art européen : certains artistes japonais se lancent dans l'étude de techniques européennes comme la peinture à l'huile ou la gravure sur cuivre (comme à l'école de Shiki, créée vers la fin des années 1590, ou à l'école de Nagasaki, créée en 1602), tandis que d'autres, éduqués dans des écoles chrétiennes et initialement formés à la peinture pour aider les missionnaires à copier et diffuser des images religieuses, tentent une synthèse des approches japonaises et européennes (Jacob Niwa notamment). C'est le style nanban, qui s'exprime également dans la mode : chapeaux et manteaux à l'européenne sont très en vogue !

Les arts visuels asiatiques exercent eux aussi une forte influence sur la production artistique européenne. On n'importe pas que des estampes, mais aussi et surtout des céramiques peintes, des éventails ornés, des objets sculptés, voire des paravents pour les collectionneurs les plus aisés : ces multiples modes de représentation visuelle font évoluer le statut de l'oeuvre d'art, et en particulier de la peinture, en Occident. Alors que les peintures étaient auparavant considérées comme de "petites fenêtres" s'ouvrant sur une scène ou un paysage (et dont l'intérêt était avant tout décoratif, ou éventuellement pédagogique et argumentatif pour les peintures religieuses et les portraits de grands personnages), désormais, elles sont de plus en plus appréhendées comme des oeuvres d'art à part entière, qui se suffisent à elles-mêmes. Le champ des sujets possibles s'ouvre, tout comme la manière de les représenter...

Chacun son tour : chinoiseries et ukiyo-e

À partir des débuts du shogunat Tokugawa en 1603, et plus encore à partir des années 1620, le catholicisme est progressivement interdit au Japon et les missionnaires en sont expulsés. En 1650 se met en place la politique du sakoku (littéralement "fermeture du pays"), ou de l'isolement japonais : il est désormais interdit aux Japonais de quitter le pays sous peine de mort, et l'accès des étrangers au Japon se voit sévèrement limité. Seuls certains ports sont ouverts au commerce extérieur : les marchands non-japonais doivent obligatoirement se déclarer auprès des autorités, et ne peuvent quitter certaines zones du pays. Il devient de plus en plus difficile d'obtenir des objets d'art japonais, et lorsque ceux-ci parviennent en Europe, c'est généralement grâce à des marchands chinois.

Les conquêtes coloniales portugaises, espagnoles et hollandaises en Asie, puis plus tard françaises et britanniques, génèrent en effet un afflux d'objets d'art d'origine asiatique (et notamment chinoise) en Europe. Les Compagnies britannique, néerlandaise et française des Indes orientales (créées respectivement en 1600, 1602 et 1664) se disputent brutalement la domination commerciale et territoriale sur la région. Cette lutte sans merci entraîne l'arrivée massive en Europe de céramiques, sculptures, estampes, et de bien d'autres types d'objets de décoration et d'oeuvres d'art. Une véritable "manie chinoise" s'empare de l'Europe aisée : on ne se contente plus des articles authentiques, mais on se met aussi à produire en Europe des copies (plus ou moins exactes...) d'objets chinois.

Ces bibelots, appelés "chinoiseries", sont omniprésents dans l'Europe de la 2e moitié du 17e siècle et du 18e siècle. En témoigne, par exemple, le tableau de François Boucher intitulé Le déjeuner (1739 - voir ci-dessus) : au premier plan, à gauche sur le guéridon, se trouve une porcelaine à décor bleu inspiré de la céramique chinoise, et à l'arrière-plan, sur l'étagère en dessous de la théière, se cache une petite statue de Budai...

Dans le même temps, et malgré la fermeture du Japon, les artistes japonais développent progressivement un nouveau style d'estampe inspiré par l'art européen, en particulier par l'usage européen de la perspective : ce style est dénommé ukiyo-e (littéralement "image du monde impermanent" ou "image du monde tel qu'il est"), et il s'affirme progressivement à partir des années 1670. Ces estampes représentent des scènes issues de la vie quotidienne populaire (comme dans les gravures hollandaises qui circulent encore au Japon au 17e siècle), mais aussi des courtisanes, des lutteurs de sumo, des acteurs de kabuki, des paysages célèbres (comme le mont Fuji), des scènes de loisir comme des promenades en bateau ou la chasse aux lucioles, ou encore des scènes fantastiques inspirées de contes, notamment chinois. Ce nouveau style est fréquemment critique du pouvoir autoritaire des shoguns et de la religion, de manière ironique et subtile : ainsi, il n'est pas rare de voir des modes de représentation religieux détournés dans des gravures érotiques, ou encore de trouver dans des estampes en apparence innocentes des rébus qui en changent le sens...

Vers la rencontre

Au 19e siècle, l'Europe sait désormais fabriquer la porcelaine et la soie, et se fournit largement en épices, parfums, ivoire, thé et bois précieux dans ses vastes colonies, qu'elle contrôle à présent d'une main de fer. À l'inverse, l'introduction massive de biens européens en Asie suite à ce processus de colonisation leur fait perdre leur lustre et leur attrait exotique dans cette région. Les relations commerciales et artistiques entre les pays évoluent : la demande des consommateurs se spécialise et porte désormais sur quelques produits ou éléments artistiques particuliers qui suscitent un très fort engouement.

En Europe, ce sont les châles de cachemire, fabriqués en Inde (ou parfois en Turquie) à partir de laine de chèvre du Tibet, qui passionnent les élégantes : la reine Victoria en aurait possédé environ cent cinquante, et l'impératrice Joséphine... trois cents ! Leur vogue fluctue au long du 19e siècle, mais jusque dans les années 1860 au moins, ils continuent à être portés fréquemment. On s'enthousiasme également pour l'art paysager de l'Asie de l'Est. Les Européens sont fascinés par ces jardins, qu'ils découvrent dans les estampes qui circulent de mieux en mieux, et qui cherchent à reproduire le plus possible la nature, en dissimulant au maximum l'intervention humaine - tout le contraire des jardins à la française (comme les jardins du château de Versailles par exemple !) Un nouveau style émerge : c'est le jardin anglo-chinois (ainsi nommé car il se développe en Europe sous l'influence de paysagistes anglais), qui incorpore en réalité aussi des influences japonaises.

Cette fascination s'exerce également à l'inverse : les jardins chinois évoluent au cours du 19e siècle pour incorporer techniques et végétaux en provenance d'Europe. Les empereurs chinois, en particulier, collectionnent les plantes européennes, qu'ils mettent en scène dans des jardins "à l'occidentale", et cette mode se diffuse progressivement dans toute la société. La haute société chinoise est également friande (paradoxe des échanges interculturels) des... soies européennes, en particulier de certains types de soies peintes ou brodées, et de tissus en coton peints, les indiennes, fabriqués en Europe mais initialement originaires... d'Inde !

Les échanges d'images peintes et imprimées, par ailleurs, continuent de plus belle : ces oeuvres sont très recherchées par les collectionneurs tant asiatiques qu'européens. Un marché à part entière émerge, largement exploité par quelques marchands entreprenants, qui parfois ne se gênent pas pour vendre des faux plus ou moins grossiers à des clients parfois peu avertis. Bon nombre de gravures européennes vendues en Chine n'ont ainsi rien d'occidental, tout comme un certain nombre d'estampes chinoises ou japonaises rapportées en Europe n'ont rien d'asiatique...

Face à face

Dans le dernier tiers du 19e siècle, la circulation des personnes entre les deux continents devient de plus en plus aisée, et ce d'autant plus que le Japon a été forcé par l'Europe à rouvrir ses frontières dans les années 1850. De nouveaux moyens de transport font progressivement leur apparition : le navire à vapeur (à partir des années 1830), puis, plus tard, les grandes lignes de chemin de fer transcontinentales (à partir des années 1860). Le voyage de l'Asie vers l'Europe, ou de l'Europe vers l'Asie, devient de plus en plus facilement pratiquable, et de plus en plus fréquent à mesure que les empires coloniaux européens continuent à s'affirmer et que certaines colonies (en particulier britanniques) se transforment en véritables colonies de peuplement.

Les contacts deviennent de plus en plus directs, et de moins en moins réservés à quelques privilégiés. Les expositions universelles, notamment, sont l'occasion pour le plus grand nombre de découvrir les pratiques artistiques et culturelles de différents pays : ainsi du bonsaï, qui est introduit en Europe lors l'exposition universelle de Vienne de 1873 par des exposants japonais... qui par la même occasion se voient immergés dans la culture autrichienne de l'époque. L'immigration asiatique en Europe (soit temporaire, notamment pour mener des études, soit définitive) s'affirme, tandis que la colonisation européenne mène à l'enracinement de colons en Asie (en particulier dans le sous-continent indien, où la culture anglo-indienne se développe et s'affirme). L'avènement à partir des années 1890 de l'âge du télégraphe, technologie qui rend les communications encore plus simples et plus rapides, accentue davantage cette tendance.

Les artistes, désormais, voyagent, généralement avec des oeuvres d'art dans leurs bagages. L'Europe découvre les estampes ukiyo-e (souvenez-vous, originellement inspirées par l'art européen), notamment grâce aux artistes japonais et chinois qui viennent s'installer en Europe et grâce aux interprètes et exposants fréquentant les expositions universelles : ces estampes influencent très fortement les artistes européens (notamment les Impressionistes, et plus tard les Nabis et les artistes Art nouveau), mais donnent aussi lieu à l'émergence d'une "manie japonaise" ressemblant fort à la "manie chinoise" de l'Europe du 18e siècle. C'est le japonisme, qui s'empare de toutes les couches de la société et qui met notamment à la mode les kimonos, importés ou de fabrication européenne : les élégantes de la Belle Époque les arborent à toutes les occasions !

Le Japon et la Chine, eux, se passionnent pour les oeuvres de Baudelaire et plus tard de Zola, qui y sont importées par des artistes européens. La figure du flâneur baudelairien s'impose dans l'art chinois, tandis que certains écrivains se revendiquent "zolaïstes". Des auteurs indiens, comme  Bankim Chandra Chattopadhyay ou Toru Dutt, s'approprient la forme du roman. La mode européenne, féminine comme masculine, fait son chemin dans les milieux aisés à travers toute l'Asie.

Au sein d'une société de plus en plus cosmopolite, les éléments esthétiques et culturels s'échangent de plus en plus facilement, et les arts en particulier se révèlent de plus en plus poreux : le jazz devient une sensation internationale à partir des années 1910, et les musiciens philippins qui se l'approprient et le répandent à travers toute l'Asie (notamment au Japon) influenceront à leur tour les jazzmen et jazzwomen américains. Dans ce cycle sans fin d'échanges et d'influences, c'est notre société mondialisée qui s'annonce...

J'ai tout compris !

Ça y est, vous vous êtes formé une image nette ? Alors, sans plus attendre, plongez-vous dans notre sélection qui vous emmènera en voyage artistique à travers toute l'Asie - pas de passeport nécessaire...

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Hélène F., bibliothèque Grand'Rue
Février 2024

Secrets de famille

Mensonges, rumeurs, non-dits, le secret de famille offre de nombreuses possibilités romanesques : enquête policière, investigation psychologique ou peinture des moeurs. Dans tous les cas il est question de quête de son identité, de découverte de son histoire ou de l'histoire de sa famille, de vérité.
Découvrez les secrets que nous vous proposons dans notre sélection.

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Christine E, bibliothèque Salvator
Janvier 2024

L' Asie en BD

 
Voyagez en images à travers l’Inde, la Chine, le Japon et  jusqu’à l’Indonésie en passant par la Birmanie ou le Vietnam. 

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Valentine L., service numérique
Janvier 2024

Polar en famille

Le roman policier est souvent le théâtre de déchirements familiaux. Un meurtre est commis et toute une famille éclate en morceaux. Une famille bien sous tous rapports, aimante, ... mais la vérité est parfois toute autre ! Le roman policier est là pour nous rappeler que les apparences sont toujours trompeuses :  et ceux qui mènent les enquêtes nous emportent vers des vérités insoupçonnées…..

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Séverine, bibliothèque Bourtzwiller
Janvier 2024

L'Asie

Continent le plus peuplé de la planète l'Asie a une histoire et des traditions très différentes des nôtres. Berceau de l'humanité, les échanges avec le continent européen sont nombreux et anciens. Aujourd'hui encore la fascination et l'attirance pour ce continent sont toujours aussi fort. Alors si vous ne pouvez pas y aller, voyagez dans nos sélections pour avoir un goût d'exotisme.

Adulte

Japonisme et namban : l'art entre Europe et Asie

L'Asie, c'est très loin : même si des échanges commerciaux et des relations politiques ont pu exister dès l'Antiquité entre nos longitudes et certaines régions de cet immense continent, en réalité, pendant des siècles, Europe et Asie se sont observées de loin, par caravanes et diplomates interposés. Quoi de mieux que l'art pour franchir ces distances insurmontables ? Dégainez vos palettes et vos pinceaux : les bibliothèques de Mulhouse tirent le portrait des relations artistiques entre Asie et Europe.

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Invitation au voyage : la Corée du Sud

Nous vous proposons de découvrir la Corée du Sud, à travers son cinéma et sa littérature policière.

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L'Inde au coeur des romans

L'Inde est un pays fascinant : paysages, architecture, traditions, cuisine, il y a tant à découvrir. Alors laissez-vous tenter !

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Le Japon au coeur des romans

La littérature japonaise existe depuis plus de 20 ans, mais la politique de repli sur soi a permis de développer une littérature unique. Avec la réouverture du pays vers l'extérieur au 19è siècle la littérature japonaise a développé des caractéristiques modernes. Partez à la découverte de cette littérature faite de détachement, d'isolement, d'éloignement, et où souvent le héros échoue dans ses efforts.

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Le cinéma asiatique

Nouveau laboratoire des fusions de genres et de styles, le cinéma asiatique gagne en renommée internationale. Du cinéma d’auteur au grand spectacle, les prix dans les festivals et le box-office sont au rendez-vous.

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Le cinéma indien : Bollywood

Bollywood est la contraction entre Bombay, aujourd'hui Mumbai, et Hollywood. C'est un cinéma régional, mélange fluide d'hindi et d'ourdu, langues jumelles parlées dans le nord de l'Inde et comprises par plus de 400 millions de personnes.

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L'Asie en BD

Voyagez en images à travers l’Inde, la Chine, le Japon et  jusqu’à l’Indonésie en passant par la Birmanie ou le Vietnam. 

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Lire des mangas, c'est aussi de la lecture

Vous pensez que les mangas, c'est que pour les ados ? Que ce n'est pas de la lecture ? Et bien détrompez-vous, cet article va vous donner envie d'en découvrir plus.

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Jeunesse

Albums d'auteurs et d'illustrateurs coréens

De Corée du Sud, surnommée "pays du matin calme", nous parviennent de beaux albums pour la jeunesse placés sous le signe d'une grande créativité.

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Albums et contes venus d'Asie

Poésie de l'instant présent, soucis du détail, techniques de dessin innovantes dans le respect de la tradition : les albums venus d'Asie sont souvent des bijoux dont la beauté inspirante a pu charmer le monde entier. 

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La famille dans tout ses états

Et si on parlait des familles ? De toutes les familles ?
Des frères, des soeurs, des parents, des beaux-parents, des grands-parents ?
Des familles unies, désunies, recomposées ?
Des moments de joie ou de difficultés que l'on affronte et que l'on surmonte ?


Voici une belle sélection d'albums et de contes sur cette thématique si centrale dans nos vies.
 

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Et pour tous ceux qui savent ce que c'est d'avoir une petite soeur qui chamboule tout lorsqu'elle arrive, nous vous conseillons le délicieux album Tyranno petite soeur de Davide Cali et Sébastien Mourrain, paru aux éditions Sarbacane en 2019.
Un album qui aborde l'amour fraternel de manière drôle (mais réaliste) !

 

 

 

Agathe, bibliothèque de Dornach
Janvier 2024

La famille

La famille, on l'aime ou on la déteste, on s'en éloigne ou on s'en rapproche mais dans tous les cas elle fait partie de notre histoire. Des histoires heureuses, cachées, partagées, terribles, il y en a pour tous les goûts. Laissez-vous tenter par nos sélections.
 

Adulte

Secrets de famille

Mensonges, rumeurs, non-dits, le secret de famille offre de nombreuses possibilités romanesques.

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Polar en famille

Le roman policier est souvent le théâtre de déchirements familiaux. Un meurtre est commis et c'est toute une famille qui vole en éclat.

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Jeunesse

L'amour fraternel

Laissez vous porter par un de ces livres sur l'amour fraternel, que ce soit avec une maman, un papa, une soeur ou un frère. Un vrai moment de tendresse.

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La famille dans tous ses états

Et si on parlait des familles ? De toutes les familles ?

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2023 - Sans poireaux ni rabais

Sans poireaux ni rabais

Un livre d’après un texte de Fernand-Joseph Meyer ; des images de Brice Ammar-Khodja, Vincent Gagliardi et Didier Kiefer.

 

Exposition du 11.04.23 au 27.05.23

Finissage de l'exposition le 26 mai 2023 avec ateliers gravure, visites commentées et lectures.

 

Avec le concours du Fonds régional d’acquisition pour les bibliothèques (DRAC et Région Grand Est), la Bibliothèque municipale de Mulhouse a acquis en 2020 l’un des 14 exemplaires du livre Sans poireaux, ni rabais… pour sa collection de livres d’artiste, riche de plus 500 pièces. Cette exposition est l’occasion de dévoiler et de déployer ce livre hors-normes aux yeux du public.

Le livre d'artiste Sans poireaux, ni rabais… est le fruit d’une rencontre lors d'un workshop à Mulhouse en 2015 au cours duquel trois artistes décident de réaliser une édition à tirage limité. Ce trio rassemble trois générations d'artistes réunies autour des techniques et des nombreuses possibilités de l’estampe. Fernand-Joseph Meyer, l'auteur du texte, natif de Mulhouse rejoint  le projet. Le livre est terminé fin 2019.

L’ouvrage présente un texte surréaliste aux tonalités cinématographiques. Le texte couvre un fond de critique sociale en lien avec la métaphore du marché aux légumes. Véritable point de confluence entre badauds, commerçants, tractation, surveillance et marchandises en tous genres.

Au fil des pages, les artistes s’arment de différents médiums afin de donner leur interprétation du texte. Les épreuves ont donc circulé d’un artiste à l’autre. Ainsi, si certaines pages sont la résultante d’un seul artiste, d’autres voient les techniques et les interventions se superposer sur le grain du papier, allant parfois jusqu’à un travail à 6 mains. Entre montages et démontages typographiques, aplats saturés de couleurs acidulées, et matérialités brutes de mono-teintes sombres, les visions des auteurs se croisent et dialoguent pour aboutir à une vision commune de la scène.
 

Extrait du texte :

L’ombre du clocher en kit enveloppe le marché. Les autochtones arpentent la plage marchande. Seuls, avec ou sans réticule, en couples qui couinent ou en troupes qui vocifèrent. Aux extrémités du site les bonimenteurs des matières politiques tractent et jactent. Les électeurs potentiels obliquent, les autres malaxent des graines d’anar. De la bile euphorique bariole les mines en galoches. Les silencieuses sentinelles claudiquent sur un pas-de-deux. L’église reste à l’ombre. La liesse vibre et gobe les fausses notes. (…)

poire collier paleron merlan échine macreuse panais hareng surlonge pompadour rouget tomme royal gala groin bintje tende de tranche noix cuisse fausse araignée groseille à maquereaux sot-l’y-laisse jumeau lotte crosne boîte à moëlle gîte fenouil maroilles échalote saint-jacques bavette d’aloyau surlonge carvi flanchet rouget crosse quasi mendiant golden coriandre coing cameline jarret sureau

 

Les artistes :

Brice Ammar-Khodja, designer graphique et artiste (ancien étudiant de la HEAR Mulhouse, doctorant à l’École Nationale des Arts Décoratifs de Paris et l’Université Concordia de Montréal), a réalisé les images textes et les sérigraphies.

Didier Kiefer, artiste et professeur à la HEAR Mulhouse-Strasbourg, a mis en place les xylographies, aplats typographiques, flocages et gaufrages.

Vincent Gagliardi, artiste, a conçu et imprimé les gravures en taille douce.  

 

L’auteur :

Fernand-Joseph Meyer, né à Mulhouse en 1947, est poète et journaliste, auteur de nombreuses chroniques cinéma pour l’hebdomadaire lorrain La Semaine.

 

 

 

2023 - Le petit monde de Pierre Probst

Le petit monde de Pierre Probst :

Caroline, Fanfan, Pouf, Noiraud, Bobi et les autres

 

Exposition du 15.09.23 au 10.11.23

Exposition inaugurée dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine le vendredi 15 septembre 2023 à 18h30.

Vernissage précédé à 17h d’une conférence-rencontre autour de Caroline, héroïne de Pierre Probst,  avec Christophe Meunier, géographe spécialiste des livres pour enfants, et Simone Probst, fille de Pierre Probst.

 

   

Les noms de Caroline, Pitou, Youpi, Pouf, Noiraud, Bobi ou encore Fanfan évoquent généralement des images colorées et de joyeux souvenirs de lectures. Ce que l'on sait peut-être moins, c’est que cette ribambelle de personnages qui a enchanté la littérature enfantine pendant plus de cinquante ans est née sous le crayon d’un même auteur, Pierre Probst (1913-2007).
 

Ce n'est sans doute pas un hasard que ce dessinateur, artisan au sens noble des images, soit né et ait été formé à Mulhouse, ville dont le « dessin appliqué » est une force vive, notamment pour les arts décoratifs et l’industrie textile.

Les liens qui attachent Pierre Probst à Mulhouse sont en effet profonds. Son père était cadre chez DMC (Dollfus Mieg & Cie) et plusieurs membres de sa famille étaient employés dans le textile. Sur les bancs de l’Ecole des Frères, celui qui deviendra l’un des plus grands illustrateurs jeunesse  du XXe siècle dessinait déjà : « D’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours dessiné », aimait-il à dire.

Il suivra ensuite les cours de l’Ecole de dessin de la Société Industrielle de Mulhouse, où il apprendra le dessin classique ainsi que le dessin d’art appliqué au textile. Cet enseignement est probablement à l’origine de son goût pour l’ornement et son sens du détail, que l’on peut observer notamment dans les dessins animaliers et d’histoire exposés ici.  Il deviendra, à 18 ans, dessinateur de cartons de soieries puis se lancera dans le dessin de presse et le dessin publicitaire.

C’est cependant à Lyon qu’il ouvrira son propre atelier de dessin publicitaire à la fin des années 1930,  puis qu’il commencera, au début des années 1940, à illustrer avec son compère Roger Roux des livres pour enfants, parmi lesquels la série des Birikiki et certains albums de la série Bibiche, le célèbre personnage créé par Marie-Hélène Blanchard.

Mais c’est évidemment à Paris et de manière quasi exclusive au sein des Editions Hachette que son talent va trouver à s’exprimer de la manière la plus spectaculaire. Son héroïne Caroline (prénom de sa grand-mère mulhousienne), va traverser la littérature jeunesse de toute la seconde moitié du 20e siècle. A l'instar de sa "rivale" Martine, c’est un véritable phénomène éditorial… aujourd’hui encore ! C’est tout le talent de Pierre Probst d’avoir fait évoluer son personnage avec son temps pendant plus d’un demi-siècle, entre le 1er album publié en 1953 et le 44e publié en 2007. C’est sans doute la raison de la jeunesse de Caroline qui fait que plusieurs générations de lecteurs et de lectrices l’apprécient tant jusqu’à aujourd’hui, où ses multiples aventures sont rééditées.

Il était important que, prolongeant l’exposition « Caroline fête ses 70 ans » présentée à la Bibliothèque municipale de Colmar cet été, Mulhouse et sa Bibliothèque, lieu dédié au livre, à la lecture et à l’image, célèbrent également le 70e anniversaire des premières aventures de notre Caroline internationale.

La bibliothèque pouvait en cela exploiter non seulement ses collections de livres jeunesse mais aussi les petits trésors acquis auprès de Pierre Probst en 2005, suite à l’exposition rétrospective qu’elle lui avait alors consacrée en 2004, l'artiste revenant à cette occasion sur les pas de son enfance à Mulhouse. La Bibliothèque avait en effet acquis auprès de lui 11 dessins originaux, sélectionnés parmi les plus représentatifs de son œuvre dans sa diversité, parmi lesquels des dessins de guerre qui en révèlent une dimension moins connue. Les voici à nouveau exposés aujourd’hui, pour notre plus grand plaisir.

 

 

 

 

 

   

 

Comme en 2004-2005, tout l’intérêt de l’exposition qui vous est présentée aujourd’hui à la Bibliothèque consiste à remettre en lumière toute la richesse de la palette de Pierre Probst : de Caroline, personnage  incontournable et emblématique de la littérature pour enfants du 20è siècle jusqu’aux dessins historiques, véritables petits tableaux vivants, en passant par le dessin animalier et, bien entendu, la joyeuse liste des personnages créés par Pierre Probst qui ont animé tant de « petits Albums roses » et accompagné Caroline dans ses aventures et ses voyages tout autour du monde. Dans chacun de ces registres, Pierre Probst a su créer ou illustrer des livres qui ont marqué plus d’ une génération de jeunes lecteurs avides d’aventures divertissantes mais aussi de connaissances sur le monde, la nature et l’Histoire des hommes à travers les âges.

Cette exposition, inaugurée dans le cadre des 40e Journées européennes du patrimoine, sur le thème « Patrimoine vivant »,  souhaite précisément montrer à quel point l’œuvre et l’héritage de Pierre Probst sont vivants, et à quel point la lecture de ses albums ou des livres d’histoire qu’il a illustrés demeure réjouissante, autant d’ailleurs pour les adultes que pour le jeune public.

Pierre Probst a amplement mérité par son œuvre immense le titre de « magicien de l’enfance ». Je me félicite que la Ville de Mulhouse et sa bibliothèque municipale, lieu cher aux Mulhousiens, contribue à célébrer le 110e anniversaire de la naissance de Pierre Probst qui, assurément, fait partie des talents les plus féconds qu’a enfantés notre ville au siècle passé.

A cet égard, nous remercions les Editions Hachette jeunesse pour leur active collaboration à cette exposition, en particulier Mmes Cécile Benhamou, Johana Louge et Aldona Kucharska, responsable des Archives de la maison d’édition, dont proviennent nombre d’albums exposés en regard de nos dessins.

Nous remercions par ailleurs pour leurs échanges fructueux avec la Bibliothèque M. Christophe Meunier, géographe dont nous attendons avec impatience le futur ouvrage consacré à Pierre Probst, ainsi que Mme Lea martin, directrice du Centre André François, Centre de Ressources sur l'Album et l'Illustration à Margny-lès-Compiègne.

           

Nous saluons également chaleureusement la présence pour le vernissage à Mulhouse de Mesdames Simone Probst, fille de Pierre Probst, et Françoise Mélo-Probst, épouse de Pierre Probst, qui a également prêté plusieurs albums et documents pour l’exposition. Nous lui exprimons d’ailleurs nos plus vifs remerciements pour le remarquable dessin dont elle a voulu faire don à la Bibliothèque. Un dessin non seulement remarquable par la qualité artistique de la composition mais aussi hautement symbolique à la fois pour Pierre Probst et pour Mulhouse puisqu’il représente des ouvriers, à l’aube, sur le chemin d’une usine que l’on devine être une filature mulhousienne. Il s’agit d’une pièce tout à fait remarquable pour le patrimoine graphique mulhousien, et il est heureux que ce dessin figure dans l’exposition.

 

* * *

 

Conférence du 15 septembre 2023 : Pierre Probst et Caroline, une héroïne des trente glorieuses
 

Christophe Meunier est docteur en géographie, formateur en histoire-géographie à l’INSPé Centre Val de Loire. Membre du laboratoire InTRu de l’université de Tours, ses recherches se concentrent sur
l’étude des représentations des espaces et de la spatialité dans la littérature jeunesse et dans les produits culturels de fiction en général (séries TV, Bande dessinée, publicité…). Outre de nombreux articles publiés dans diverses revues de géographie, de littérature et de didactique, il est l’auteur d’un ouvrage, issu de sa thèse, sur l’espace dans les livres pour enfants et d’un autre sur l’oeuvre de l’auteur-illustrateur Peter Sìs. Il est l’auteur d’un livre à paraitre en 2024 aux Presses Universitaires François Rabelais : Caroline, héroïne des Trente Glorieuses.

Résumé :

A l’occasion des 70 ans de Caroline, le personnage emblématique de Pierre Probst, illustrateur Mulhousien et figure incontournable de la littérature de jeunesse, Christophe Meunier propose une exploration de l’art graphique de Pierre Probst en regard au contexte historique, social et culturel de l’époque. Observateur du monde, des transformations de la France de l’après-guerre, du baby-boom et de la naissance de la société de consommation, Pierre Probst est un « faiseur d’espaces » et Caroline en est le témoin. Héroïne des trente glorieuses et de la Nouvelle Vague, elle est un personnage
fondamentalement marqué par les années de pleine croissance. Elle s’adresse à un lectorat de « Français moyens » qui commence à accéder aux loisirs des classes aisées. Ainsi sa grande spécificité
est sa capacité à « gérer les distances ». Une idéologie spatiale très forte se dégage de la série faisant de Caroline un produit culturel social, historique et spatial.

Ateliers d'écriture Aiat Fayez

16/03/202416/03/2024Public : AdultesTypes d'animations : AtelierLieux : Grand'rue
samedi 16 mars 2024

Atelier d’écriture avec l’écrivain Aiat Fayez, auteur, dramaturge et scénariste


Un atelier ouvert à tous

Nous passerons sept séances hebdomadaires ensemble, soit près de deux mois, les samedis après-midi, pour apprendre à écrire une nouvelle.
Chaque séance durera environ trois heures.
Samedis 13, 20 et 27 janvier, 3, 10 et 17 février et 16 mars de 14h à 17h à la bibliothèque Grand’rue
A partir de 15 ans. Sur inscription au 03 69 77 67 17 ou par mail contact-bibliotheques@mulhouse.fr

Le thème sera « la frontière », prise dans son acception propre ou figurée, selon le désir de chacun.


Comment commencer une histoire ? De quelles manières aborder un sujet qui nous tient à cœur ? Apprendre à dépasser le réel sans sombrer dans le fantastique. Les techniques pour adopter un point de vue et faire vivre les personnages. Que faut-il rejeter ? Comment resserrer un texte ? Que faut-il modifier ? Dans quel sens ? Comment aborder la fameuse chute ? À quel moment précis mettre le point final ?

" Chaque participant disposera, s’il le souhaite, d’une discussion personnalisée de 30 minutes avec moi, choisie à son gré durant la période de l’atelier, pour m’exposer ses doutes, ses questions ou ses réflexions " indique Aiat Fayez.

" Toute séance débute par une courte introduction de ma part. Puis chaque participant lit l’extrait qu’il a écrit en solitaire durant les jours qui précédaient l’atelier. Les autres participants qui ont écouté l’extrait donnent ensuite leurs sentiments. Puis je fais un commentaire exhaustif de ce qui a été lu en faisant des propositions, en mettant au jour des sous-thèmes, en suggérant des pistes, ou des révisions qui permettront au participant de reprendre son texte et de le modifier. Parfois, à la fin de chaque séance, j’aborde brièvement un concept théorique relative à l’écriture de la nouvelle sur lequel vous pourrez vous appuyer pour poursuivre votre histoire. "

Cet atelier se veut une véritable expérience, une plongée dans la littérature en tant qu’auteur.


Aiat Fayez en résidence

Ecrivain, dramaturge et scénariste, Aiat Fayez participe en 2023-2024 à une résidence soutenue par la DRAC, la Région Grand Est et le CNL. Elle est organisée par les bibliothèques de Mulhouse, en partenariat avec le festival Strasbourg-Méditerranée.
Durant 7 mois, de décembre 2023 à juin 2024, rencontres et ateliers d'écriture avec Aiat Fayez sont proposés à Mulhouse, Bâle et Strasbourg.
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