Perles de lune (Di Morrissey)

note: 4Perles de lune Marie-Thérèse - 8 décembre 2023

Quoique pas très récent ( écrit en 1995 et traduit de l'australien cette année), ce roman raconte l'épopée des maitres perliers . C'est aussi une histoire d'amour romantique et passionnée et un hymne à l'Australie et aux aborigènes. Seul bémol, le démarrage un peu lent de l'intrigue...

La prochaine fois que tu mordras la poussière (Panayotis Pascot)

note: 2Non et non. Francine - 7 décembre 2023

Je n’ai pas aimé. Voilà c’est dit. Une écriture crue, dédaigneuse par moment. Un auteur qui décrit (quoique) sa dépression, ses états d’âme, son homosexualité (vraiment ?), son père. En fait, des moments de vie jetés sur le papier comme ça. Je ne comprends pas l’engouement que ce livre a suscité auprès des jeunes au moment de sa sortie. Probablement un effet de mode des réseaux sociaux. Je n’ai strictement ressenti aucune sympathie ni attachement pour Panayotis PASCOT. Son avenir, son sort m’indiffère au plus haut point. Vous ne ratez rien en ne pas le lisant.

Les enfants du guet (Mary Higgins Clark)

note: 4Les enfants du guet Marie-Thérèse - 5 décembre 2023

Avocate, Mélissa vient d'épouser Charlie qui est veuf et père de Riley. Tout va bien, mais...Riley est victime d'un enlèvement ce qui réveille le passé douloureux de Mélissa et de Mike son frère. Tous deux avaient subi le même sort il y a 40 ans...
Ce polar est la suite de l'immense succès " La maison du guet" et le fruit de l'ultime collaboration entre "la reine du suspense" et Alafair Burke. Tours et détours, apparences trompeuses, suspicions, chasse à la vérité, on reprend les ingrédients de base avec cependant quelques longueurs et approximations...

Le Grinch (Ron Howard)

note: 5Regardez ce visage de l’effroi ! Stéphanie B., médiathécaire - 5 décembre 2023

On ne présente plus ce classique de Ron Howard, un comique fantastique et indémodable réalisé en 2000 et qui adapte le roman Le Grincheux qui voulait gâcher Noël de Theodor Seusse Geisel. Le Grinch, c’est ce célèbre croque-mitaine aux poils verts qui vit en ermite tout en haut d’une montagne et qui n’a de cesse de semer la zizanie au royaume des Choux, ces gentils humanoïdes (étrange croisement entre un humain et un rongeur) pétris de gentillesse mais qui ont tout de même l’outrecuidance de l’inviter à la dernière minute pour les fêtes alors que son agenda est déjà rempli et qu’il n’a rien à se mettre ! Dans le rôle de notre fameux monstre au cœur trop petit pour aimer, un Jim Carrey au meilleur de sa forme qui enchaîne les pitreries et autres situations loufoques pour notre plus grand amusement. Animé par la vengeance, il n’aura de cesse de vouloir gâcher les festivités de tous les Choux, mais c’était sans compter sur la petite Cindy Lou (Taylor Momsen, chanteuse de The Pretty Reckless, si, si !) qui a l’audace, l’impudence, l’effronterie, le toupet, que dis-je, le culot de s’aventurer dans son repère, tout en haut du Mont Crumpit, bien décidée qu’elle est à lui prouver que Noël, ce n’est pas que des cadeaux, des chants et des jolies guirlandes mais c’est aussi et surtout des moments de joie avec les personnes que l’on aime. Un divertissant conte de Noël, plein de bons sentiments mais drôle à souhait, à regarder en famille juste avant de déguster une bonne tranche de bûche glacée !

Violent Night (Tommy Wirkola)

note: 5Le Père Noël est un barbare! Stéphanie B., médiathécaire - 5 décembre 2023

Si vous appréciez les films de Noël atypiques et interdits aux mineurs, Violent Night saura certainement vous satisfaire. Le réalisateur Tommy Wirkola, à qui l’on doit déjà les ubuesques Dead Snow, réalise ici son meilleur pari : un excellent mariage entre les stéréotypes les plus classiques et le caractère flamboyant d’un film d’action/policier avec effusions de sang et de tripes, le tout dans une atmosphère pleine d’humour et d’échanges de shrapnel. David Harbour (vu dans la série Stranger Things) y incarne une sorte de fusion improbable entre Ragnar Lothbrok et le célèbre grand-père au long manteau rouge. Un barbare viking désabusé, alcoolique, spécialiste du coup de hache dans la tronche mais qui, malgré son aspect légèrement bougon et un peu soupe au lait, a tout de même du cœur et des fêlures ! Embarqué malgré lui dans une prise d’otage, notre fameux Krampus pas-super-sympa-mais-sympa-quand-même se retrouve à devoir renouer avec ses origines sanglantes pour combattre des mercenaires (qui sont tous sur la liste des gens pas sages mais pas sages du tout !) et sauver une famille chez qui tout va mal. À mi-chemin entre Die Hard et Maman j’ai raté l’avion version adulte, Tommy Wirkola nous offre un Bad Santa pétaradant qui rafraîchit le genre et distribue des morceaux de charbon à la volée mais sans jamais oublier de rajouter cette petite dose de magie et de bons sentiments propres aux sempiternels films de Noël. C’est partie les lutins, bienvenue dans le pire Noël de votre vie !

Starship troopers n° 1 (Paul Verhoeven)

note: 5Would You Like To Know More ? Stéphanie B., médiathécaire - 5 décembre 2023

Boudé à sa sortie en 1997, Starship Troopers est un film qui aura su marquer le cinéma et le genre même de la science-fiction, à tel point qu’il est aujourd’hui considéré comme un véritable classique. Cette pépite-là, on la doit au célèbre réalisateur Paul Verhoeven, que l’on connait aussi pour RoboCop ou Total Recall. Le travail des effets spéciaux a été confié à quelqu’un de tout aussi brillant, à savoir Phil Tippett, génie absolue du stop motion qui aura su extirper de son esprit torturé des images cauchemardesques pour leur donner vie avec toute la maîtrise et la monstruosité qu’on lui connait. Combiné aux images de synthèse, ces effets n’ont toujours pas vieillis et confèrent au film son caractère indémodable. Atemporalité que l’on retrouve tant dans la forme que dans le fond. Inspiré du roman de science-fiction Étoiles, garde-à-vous ! de Robert Heinlein, le film de Paul Verhoeven contrebalance l’idéologie pro-militaire du livre pour en faire, au contraire, une satire antimilitariste au vitriol. Intelligent dans son propos, le film n’en perd pas moins son dynamisme et ses séquences d’action très bien rythmées, souvent d’une violence sale, traduisant toute l’horreur de la guerre sous couvert d’une intrigue quasi-banale de batailles intergalactiques entre l’Homme et l’Alien. Une œuvre qui a su cocher toutes les cases de l’excellence. A voir et à revoir sans modération !

Die hard n° 1
Piège de cristal (John McTiernan)

note: 5Yippee-ki-yay et joyeux Noël ! Stéphanie B., médiathécaire - 5 décembre 2023

Petite friandise truffée d’action et de nostalgie pour toute une génération, Piège de cristal (Die Hard premier du nom) est incontestablement un film de Noël – le meilleur dans sa catégorie ! Réalisé par John McTiernan en 1988, le film n’a pas pris une seule ride, considéré désormais comme un chef d’œuvre incontournable et atemporel. John McLane (incarné par Bruce Willis quand il avait encore des cheveux) est un policier chevronné qui décide de faire le trajet de New-York jusqu’à Los Angeles afin de passer un sympathique réveillon en compagnie de sa famille dans le célèbre Nakatomi Plaza, gratte-ciel dans lequel travaille sa femme – avec qui la flamme semble peu à peu s’éteindre. Une soirée qui s’annonçait assez classique, jusqu’à ce qu’une bande de dangereux terroristes allemands mené par un certain Hans Gruber (incarné par l’extraordinaire Alan Rickman) décide de venir gâcher leurs petites retrouvailles. Au programme : prise d’otage, tension, baston, vannes maintenant devenues cultes, encore de la baston, 640 millions de dollars en jeu, Pan! Pan! Pan!, John McLane commande une pizza, Pan! Pan! Pan!, le tout agrémenté des traditionnels chants de Noël et d’une atmosphère toute typique des fêtes de fin d’année (avec des mitraillettes !). Un mélange d’action et de comédie qui sent bon le chocolat chaud, la cannelle et la poudre à canon ! Que demander de plus ?

Evil dead n° reboot (Fede Alvarez)

note: 5Groovy! Stéphanie B., médiathécaire - 5 décembre 2023

Quoi de plus difficile que de faire un remake d’un classique sans en faire un simple copié-collé dénué du sens profond de ce qui constitue l’essence même du support de base ? Plus de trente ans après, Fede Alvarez a pourtant réussi le pari fou de réadapter une authentique sommité du film d’horreur, Evil Dead de Sam Raimi, en amenant des éléments neufs et intelligents. Dans son ensemble, le récit reste grosso modo similaire à celui du tout premier film mais il amène néanmoins des éléments très intéressants qui permettent de rendre le tout suffisamment cohérent pour que le spectateur puisse réellement croire aux évènements qui se déroulent à l’écran, en dépit d’un surjeu de certains acteurs. La mise en scène constamment sous pression de Fede Alvarez donne à son long-métrage une identité qui lui est propre, transformant l’horreur en quelque chose d’esthétique, de presque beau visuellement. Les amateurs de la première œuvre apprécieront certainement les quelques gimmicks très cocasses qui se sont disséminés un peu partout dans le film. Sans surpasser la saveur particulière de l’original, le Evil Dead de Fede Alvarez parvient cependant à offrir un remake bien construit avec un traitement des images très intéressant. L’ensemble donne au film une personnalité bien à lui. Loin d’être un vulgaire pastiche de la réalisation de Sam Raimi, le Evil Dead de 2013 ravira les amateurs du genre. Âme sensible s’abstenir !

Scream n° 1 (Wes Craven)

note: 5"Quel est votre film d'horreur préféré?" Stéphanie B., médiathécaire - 5 décembre 2023

Scream, de Wes Craven, a été le premier film à moderniser le slasher, réanimant un genre qui commençait à s’essouffler et prouvant aux studios qu’il existait bel et bien un public friand de tueries et d’effusions de sang. Feu le réalisateur a su mener sa barque avec subtilité, accouchant d’une œuvre aujourd’hui connue de tous. Tout au long du récit, l’incertitude plane et persiste, jouant avec les clichés du genre et les certitudes bien établies du spectateur. Wes Craven était un amoureux des films d’horreur, et cela se ressent clairement dans sa mise en scène. Evoquant jusqu’à certains des grands classiques tel Halloween, le réalisateur annonce et s’amuse avec les règles établies, sans toutefois hésiter à les détourner le plus souvent possible pour continuer à maintenir la tension. Scream est un slasher qui a conscience de son identité, conservant les clichés pour rester dans son domaine mais les transcendant perpétuellement. Le spectateur n’en sera que plus surpris, s’attendant continuellement à certains mécanismes quand d’autres, plus novateurs à l’époque, surviennent finalement. Sa scène d’introduction, désormais célèbre, est un condensé d’adrénaline qui amène, en quelques brillantes minutes, la tonalité du reste du film. De quoi nous tenir en haleine jusqu’à la fin. Un tournant majeur dans le cinéma d’horreur qui mérite son statut de film culte avec un dénouement cohérent et imprévisible.

Extraordinaire voyage du fakir n° 2
Les nouvelles aventures du fäkir au pays d'Ikea (Romain Puértolas)

note: 3Calembour et autres punchlines au rdv ! Francine - 4 décembre 2023

Voici le 2e tome des aventures du fakir qui peut se lire totalement indépendamment du premier. Vous ne saisirez juste pas quelques allusions et peut-être vous ne vous en apercevrez même pas. Comme le 1er opus, toujours autant de jeux de mots, de calembours, de punchlines pas piquées des vers. Cependant, j’ai trouvé que dans le dernier tiers, cela avait tendance à s’amoindrir. Roman parfait pour les gens de ma génération car nous avons les mêmes références culturelles (musique, faits divers, cinéma ….).
J’ai aussi trouvé un chouïa moins d’imagination et de folie dans cette histoire, et un peu plus de profondeur. Un certain étonnement dans les 5 dernières pages où on aborde un sujet tout à fait sérieux (et d’actualité). Malheureusement, je pense que cela n’avait pas sa place ici et que Romain PUERTOLAS aurait pu trouver une autre fin. Quoi qu’il en soit, si vous cherchez un livre agréable à lire et où vous aurez le sourire aux lèves une page sur deux, allez-y !

Les petites filles (Julie Ewa)

note: 3Les petites filles Francine - 1 décembre 2023

Des chapitres ultra-courts (trop peut-être), un mélange savant passé/présent, et un rythme soutenu donnent à ce livre une agréable sensation de nervosité et de rapidité. Peu voire pas de temps mort. Cependant, il arrive régulièrement que l’écriture soit un peu trop naïve ou peu congruente (vocabulaire soutenu utilisé par des paysans par exemple) et les situations trop faciles. Cela est tout à fait perfectible sachant qu’il s’agit à peine du 2e roman d’une jeune autrice (de moins de 30 ans) alsacienne, soyons un peu chauvin ! C’est une agréable lecture sans plus, qui a toutefois le mérite de nous rappeler que naître fille en Chine est un challenge de tous les jours.

Naisseur (Delphine Laurent)

note: 4Naisseur Marie-Thérèse - 30 novembre 2023

Marie Loup, avocate parisienne décide de reprendre la ferme à la mort de son père. Dans l'étable , entre vaches et veaux, elle va éprouver les difficultés et plaisirs de ce rude métier.
On sent que l'auteure parle de sa propre expérience, elle nous communique sa passion mais aussi les dures réalités du monde agricole. Ce livre, vrai, fort bien écrit vous enchantera si vous êtes sensible au sujet...

Une chance sur un milliard (Gilles Legardinier)

note: 5Une chance sur un milliard Marie-Thérèse - 30 novembre 2023

Adrien apprend qu'il n'a plus que peu de temps à vivre. Alors se pose la question essentielle: que faire de ce temps qui lui est compté ?
Dans son style particulier, avec son imagination débordante et un sens de l'observation affiné, l'auteur fait de ce livre un hymne à la vie, joyeux, plein de malice et d'humour...

La vérité sort de la bouche du cheval (Meryem Alaoui)

note: 4La vérité sort de la bouche du cheval Lisianne - 28 novembre 2023

Roman truculent raconté à la première personne par une prostituée de Casablanca.
Dans une langue savoureuse elle nous conte sa vie quotidienne jusqu'à la rencontre avec le monde du cinéma, offrant des réflexions et scènes d'une acuité hilarante.

Un air d'éternité (Clarisse Sabard)

note: 3Un air d'éternité Francine - 26 novembre 2023

Lisa qui vit avec son fils est anxieuse. Elle héberge temporairement son grand-père le temps des travaux dans la maison du vieil homme. Et en même temps, elle doit accueillir sa mère. Temporairement également. A ceci près que ces 2 personnes ne se sont plus adressées la parole depuis près de 8 ans. Arriveront-elles à co-habiter durant ces quelques jours ? En parallèle, lors desdits travaux dans la maison, Lisa tombe sur une malle qui contient un carnet écrit par une Aurélia durant la dernière guerre. Or, dès l’évocation de ce prénom, le grand-père prend la mouche et s’enferme dans son mutisme. Trop tard ! Cela a trop éveillé la curiosité de Lisa qui va s’atteler à lire l’entièreté du carnet. Et ce qu’elle y découvre la décontenance au plus haut point ….
Un Clarisse SABARD (édition Charleston), ni plus ni moins. Avec ces personnages haut en couleurs et si humains. Beaucoup de bienveillance et d’amour dans ce récit. Je peux juste regretter les retrouvailles du grand-père avec sa propre fille car je doute que dans la vraie vie, cela se passe comme décrit. J’ai beaucoup aimé l’histoire durant la dernière guerre, nostalgique mais ni trop fleur bleue ni trop mièvre.

Kasso (Jacky Schwartzmann)

note: 3Kasso Marie-Thérèse - 24 novembre 2023

Jacky Toudic revient à Besançon pour s'occuper de sa mère atteinte de maladie d'Alzheimer. C'est un sosie parfait de Mathieu Kassovitz et il profite de cette particularité pour "faire des affaires"...
Ce "pseudo roman policier" est léger, agréable à lire et plein d'humour tendre. Bref c'est l'histoire de l'arnaqueur arnaqué. Sans prise de tête, ce livre fait passer un bon moment et décrit bien Besançon et son ambiance ...

Le troisième jumeau (Ken Follett)

note: 0 Joel - 23 novembre 2023

Trust (Hernan Diaz)

note: 2Trust Marie-Thérèse - 20 novembre 2023

Ce livre relate l'histoire vraie d'un grand financier qui a démultiplié sa fortune avec le krach de 1929. Benjamin Rash , spéculateur surdoué a épousé une jeune aristocrate cultivée qui multiplie les oeuvres de bienfaisance mais meurt d'une maladie mentale. Mécontent de sa biographie, il va missionner Ida pour écrire son "auto-biographie". Mais après le décès du banquier, celle-ci va découvrir le journal intime de sa femme...
L'auteur a composé une sorte de "livre gigogne" avec des histoires dans l'histoire. C'est compliqué, déroutant, on ne sait pas qui manipule qui ...Quatre voix différentes présentent leurs versions contradictoires de la "vérité". Il est difficile de trier entre mensonges et réalité, le tout étant adroitement mêlé et mis en scène par l'auteur.
J'ai admiré la démarche et le style mais n'ai pas éprouvé de plaisir en le lisant et ai été déçue .Pour moi, il n'est pas à la hauteur de tout le battage médiatique fait pour cet écrit.

D'une vie à l'autre (Georg Maas)

note: 5Excellent, à diffuser en cours d histoire. Anne C - 20 novembre 2023

c est une partie ignorée de la RDA qui y est dévoilée. excellent film, je comprends ses oscars bien mérités...

Office 365 - Yammer (Tout Apprendre)

note: 5 Yoann - 19 novembre 2023

Le village des ténèbres (David Coulon)

note: 3Noir et glauque Francine - 19 novembre 2023

Luc vient d’être muté dans la gendarmerie d’un petit village de montagnes. Sa copine Julie est restée en ville et ils ne se voient que tous les 15 jours. Il commence à entendre parler de disparitions inquiétantes dans ces forêts. Et ce, depuis des décennies. Mais personne ne semble s’en émouvoir outre mesure.
Au même moment, un berger vend ses terres à une gigantesque firme agro-alimentaire. Le commercial, en charge de signer le mirobolant contrat, disparaît à son retour des montagnes. Tout comme, quelques jours plus tôt, 2 biologistes dépêchés sur les lieux pour analyser l’eau d’une source.
Un week-end, Luc, au lieu de se rendre chez Julie, décide de partir dans la forêt pour éclaircir tout ce mystère. Julie, elle, décide de venir le retrouver. Tout deux ne se croiseront pas car comme les autres, ils disparaissent ….
Spécial, David COULON, spécial. Tout comme son « biotope », ce roman est bien noir et surtout bien glauque. Pas tant dans les descriptions des sévices (quoique !) que dans l’ambiance très malsaine. On est sans cesse désarçonné et j’aime ça : qui dit vrai/faux ? qui sont les amis et les ennemis ? J’ai trouvé que la fin s’empêtre un tout petit peu même si elle reste tout à fait à la hauteur du récit. J’ai beaucoup aimé les personnages. Quant à l’histoire, ben, je vous laisse y plonger !

En avant vers le futur (Michael J. Fox)

note: 3Méli-mélo de tranches de vie de l'inoubliable "Marty MacFly" Francine - 16 novembre 2023

Il ne s’agit pas là de l’autobiographie de l’acteur car il a déjà écrit 3 ouvrages avant celui-ci. Là, il est simplement question de morceaux de sa vie : sa lutte contre la maladie, d’autres « pépins » de santé, de sa philosophie, de sa famille, sa fondation. Un petit méli-mélo de tranches de vie. Se lit, sans plus.

La prochaine fois que tu mordras la poussière (Panayotis Pascot)

note: 1La prochaine fois que tu mordras la poussière Marie-Thérèse - 14 novembre 2023

Confession intime d'un humoriste gay qui a du succès mais est dépressif. Il nous parle de sa relation conflictuelle avec son père sans argumenter. Il se force à coucher avec les filles sans y parvenir. Il ne s'assume pas !
Son discours est centré sur lui, encore et encore...Il se pose en victime, se plaint de son mal à vivre et à être gay. Son style et son vocabulaire sont impudiques, agaçants,provocateurs.

L'hôtel de verre (Emily St. John Mandel)

note: 2L'hôtel de verre Francine - 12 novembre 2023

Suis-je passée totalement à côté de ce roman ? J’en ai bien l’impression alors que j’avais été tellement subjuguée par son « Station Eleven » !
Je ne saurais trop quoi dire pour résumer cette histoire. Vous parler de Vincent ? ou de Paul ? ou de Jonathan ? voire de Olivia ? Je préfère du coup m’abstenir. Et le sujet bien économique au milieu du livre n’a pas du tout arrangé mon engouement !
Ce prénom Vincent pour une fille m’a bien embrouillée, c’est peut-être usuel au Canada mais d’après une phrase dans le livre, cela ne semble pas être le cas non plus. Pourquoi l’ai-je fini alors me direz-vous ? Et bien parce que l’auteure a glissé çà et là quelques insinuations et que je m’attendais dès lors à une révélation ….En revanche, j’ai bien reconnu le même procédé de déroulement de l’histoire que « Station Eleven ». Où voulait en venir Emilly ST JOHN MANDEL avec ce roman ? Qu’a-t-‘elle voulu faire passer comme message ? Je cherche encore.

Le manoir hanté et les 999 fantômes (Rob Minkoff)

note: 4Beau, effrayant et drôle Marion - 9 novembre 2023

Un vrai film de château hanté, comme on n'en fait plus. La réalisation est magnifique. C'est à la fois drôle, grâce à la présence d'Eddie Murphy dans le rôle principal, et effrayant : on y voit des morts vivants plus vrais que nature...!! A partir de 8-10 ans mais attention, âmes sensibles s'abstenir.

Jamais plus (Colleen Hoover)

note: 5Trop sentimental Sali - 8 novembre 2023

C est des livre j ai le plus aimé

L'épaisseur d'un cheveu (Claire Berest)

note: 3L'épaisseur d'un cheveu Francine - 8 novembre 2023

Voilà LE livre que tout le monde s’arrache depuis sa sortie il y a quelques jours ! Alors, à tort ou à raison ?
Etienne vit avec Vive. Un jour, elle ose. Oui, elle ose NE PAS aller à un concert où ils vont toujours ensemble. Etienne voit rouge. Etienne ne comprend pas. Et on se retrouve à faire l’aller/retour entre ce moment et 3 jours plus tard ….
Tout le monde (4e de couverture y comprise) utilise le terme « folie » dans cette histoire. Moi, je ne l’ai pas analysé aussi extrêmement sauf l’évènement final. Et à l’avoir entendu également, ce non-concert serait le début de la fin. Or, il y a eu bien d’autres évènements. Tout est dit, petit à petit, patiemment. Toujours selon moi, ce couple n’aurait tout simplement jamais dû être ensemble. Un seul détail me titille dans cette histoire mais je ne peux en dire plus sous peine de trop en dévoiler. Voilà un bon roman que j’ai littéralement dévoré, cependant pas au point d’être en extase.

La théorie Gaïa (Maxime Chattam)

note: 3Allez-vous adhérer à la théorie Gaïa ? Francine - 8 novembre 2023

Peter et Emma sont scientifiques. Ben, le frère de celle-ci, également. Alors, quand un membre de la commission européenne se présente à eux arguant une urgence scientifique pour laquelle ils doivent tout abandonner sur le champ, cela titille leur curiosité. Et les excite vaguement. Ainsi, les voilà embarqués dans une drôle de galère. En espérant qu’ils s’en sortent vivants ….
J’ai horreur quand des personnages lambda (même s’ils sont scientifiques !) trouvent en deux temps trois mouvements des mots de passe. Et Maxime CHATTAM est peut-être un bon écrivain, mais en tout cas, un piètre médecin quand il administre à un individu 7 cachets d’aspirine en une demi-journée sans aucune conséquence ! Ce genre de vraisemblances (alors que le roman est passé par une grande maison d’édition) ne devrait pas se produire ! Je n’ai pas trouvé l’auteur super inspiré par cette histoire. Ou alors est-ce moi qui ne l’était pas ? J’ai aimé la partie « soleil » (plus aventurière) et moins celle « neige » (plus politico—scientifique) : vous comprendrez à la lecture. Et je n’ai pas aimé la fin.

L'âge de cristal (Michael Anderson)

note: 3Dystopie seventies kitsch Marcello - 8 novembre 2023

Kitsch et curieuse dystopie réalisée en 1976, typique de ce que pouvaient produire les gros studios de l'époque, où le futur entrevu pour l'Humanité ne s'avérait pas très enviable ("Soleil vert" et "Le survivant", tous les deux avec Charlton Heston, l'ont précédée quelques années auparavant), cette production MGM a bénéficié de moyens conséquents pour donner vie à la société futuriste qui y est décrite : les décors sont impressionnants, les costumes un poil moins, et les maquettes en dur d'hier, plutôt bien filmées, n'ont - à mon sens - rien à envier aux toiles de fonds numériques d'aujourd'hui.

Ne vous arrêtez pas sur la facture disco-kitsch décidément très datée et haute en couleurs, car ce film s'avère très prophétique, qui a anticipé l'Internet (l'Ordinateur-mère qui gère et surveille cette société, une sorte de module-tchat qui permet de choisir des partenaires en ligne) mais aussi les smartphones (les talkie-walkies des Traqueurs vêtus de noir, affichent des messages écrit sur un petit écran).
C'est le genre d'oeuvre qui n'a pas très bien vieilli et risque d'ennuyer le spectateur contemporain (il y a des longueurs, notamment dans nombre de séquences dialoguées, et certains effets-spéciaux sont désormais obsolètes), mais dont la vision ne peut laisser insensible, encore aujourd'hui, grâce aux funestes thématiques abordées : ère post-nucléaire ou catastrophe écologique (on sait juste que la surface de la Terre est inhabitable), euthanasie forcée (interdit de vivre au-delà de 30 ans), contrôle des naissances, bonheur imposé à l'aide de simulacres et où toute personne qui ose questionner les dogmes en place devient très vite suspecte (tiens ?... ça rappelle des trucs récents...).

Le spectateur cinéphile notera que le film paye son tribut à "La planète des singes" (la statue d'Abraham Lincoln et le Capitole sous la végétation rappellent directement la "Zone interdite" et la sidérante découverte finale de la saga simiesque des seventies), au "Meilleur des mondes" d'Huxley (société qui contrôle les naissances et annihile la notion de famille) et aussi à "Zardoz" et "Rollerball" (le "héros" d'abord complice, qui se pose des questions et finit par devenir lui-même traqué jusqu'à contribuer à l'éveil des oppressés).
Si vous aimez l'anticipation américaine à gros spectacle qui brode sur des lendemains qui n'annoncent rien de bon (en faisant abstraction de tout ce qui a vieilli), cela reste un film à voir tant pour la trame générale, que pour la contextualisation du genre dans les années 70 (le spectateur conquis pourra compléter avec les DVD cotés à "SF BOO", "SF FLE", "SF SAG", "SF JEW" et "SF SCH", déjà cités plus haut).

Après ce film, en 1977, une certaine guerre des étoiles fut déclarée au sein de l'industrie cinématographique (avec la renommée planétaire que l'on sait) : depuis, les gros films de SF grand-public - à quelques exceptions près (on peut citer le médiocre "The island", cote "SF BAY" ou les "Hunger games", par exemple) - ont définitivement cesser d'amener leurs spectateurs à se poser des questions au profit du "tout-entertainment" sans enjeux et qui console.

LA/LES SÉQUENCE(S) MÉMORABLE(S) : la séquence du Carrousel s'avère à la fois comique (involontairement) et inquiétante lorsqu'on voit des figurants extatiques qui applaudissent pour saluer les mises à mort du Renouveau ; le robot "boîte-de-conserve" dans la grotte des glaces, les costumes bigarrés très disco portés par les figurants (d'où il émane un je-ne-sais-quoi d'érotique), les tenues-pyjama des Traqueurs, sans parler de leurs pistolets-laser (qui font furieusement songer à certains de nos vieux allume-gaz des années '80 !), tout cet attirail vaut son pesant de "cahuètes" ; Peter Ustinov et ses chats dans le Capitole désert.

Un chemin sans pardon (Peter May)

note: 5Un chemin sans pardon Marie-Thérèse - 7 novembre 2023

Jack Eliott, ancien soldat de conviction, est devenu mercenaire. Pour de l'argent, il accepte la mission d'exfiltrer une famille cambodgienne d'un camp tenu par les khmers rouges.
Publié il y a 30 ans, il s'agit d'une nouvelle version mettant l'accent sur le génocide mais aussi sur la lutte intérieure de ce mercenaire qui veut se racheter d'actes anciens et reconquérir estime de soi et humanité.
Le style est riche en descriptions de cette région du monde. L'auteur nous rappelle avec finesse et psychologie , une page d'histoire terrible, il met l'accent sur les capacités de résilience de l'humain.
Il s'agit là d'un grand et magnifique roman d'aventure mettant en scène le héros dur et solitaire et un roman à visée historique et de mémoire.

Deux innocents (Alie Ferney)

note: 5Deux innocents Marie-Thérèse - 7 novembre 2023

Professeure dans une institution pour enfants handicapés, Claire voit sa vie ruinée quand elle est accusée de "gestes inappropriés" envers Gabriel, un de ses élèves. Sûre de sa bonne foi et certaine que la vérité va éclater, elle ne se défend pas quand l'écrasante spirale judiciaire se met en branle...
Dans ce roman psychologique, l'auteure nous prends à témoins;Tout semble accabler Claire, l'emmener inexorablement vers une condamnation. Avec délicatesse et empathie, elle nous propose de cheminer avec son personnage pour comprendre la souffrance d'une accusée innocente. Elle pose aussi la question du rôle de l'institution scolaire: faut-il aimer et ou instruire les élèves ? et celle du système judiciaire déshumanisé.
Son style fluide, précis, instaure un suspense intense jusqu' a la fin . Magistral !

Shook (algiers)

note: 5Le monde d’après sera dansé Grégoire J., bibliothécaire - 7 novembre 2023

Algiers est un groupe de fusion électro-punk / gospel unique en son genre. Très politisés, ils appellent à l’éveil des consciences, ainsi qu’au soulèvement des populations contre leurs oppresseurs. Depuis bientôt dix ans, la révolution gronde dans leurs textes parfois qualifiés de Soul Dystopique. Quoi de plus normal que ce quatrième album ajoute le hip-hop à son melting-pot d’influences. Le cocktail est explosif – c’est peu dire qu’on ne s’ennuie jamais !

Récits du Vieux Royaume n° 1
Le chevalier aux épines (Jean-Philippe Jaworski)

note: 5Plongée dans le Vieux Royaume Arnaud, bibliothécaire - 4 novembre 2023

Le Chevalier aux épines prend place dans le Vieux Royaume, univers fictif de plusieurs romans de Jean-Philippe Jaworski. Mais nul besoin d’avoir lu les autres textes s’y déroulant pour apprécier ce roman. Il s’agit d’un univers de fantasy très peu teinté de magie, et peut donc convenir même aux réfractaires du genre.
On y suit les aventures du chevalier AEdan de Vaumacel, champion déchu de la Duchesse de Bromael, occupé à restaurer son honneur et celui de la duchesse et mettre la main sur des ravisseurs d’enfants. En toile de fond, deux clans se préparent à s’affronter lors du tournoi de l’immortelle, point d’orgue du récit, qui décidera qui du duc ou de la duchesse est dans son bon droit.
La prose de J.P Jaworski est très juste, rappelant les écrits de chevalerie faits de bons mots ; les scènes sont par ailleurs minutieusement restituées. Premier roman d’une trilogie, c’est un récit passionnant par le maître français de la fantasy.

Les derniers géants (Ash Davidson)

note: 4Les derniers géants Marie-Thérèse - 3 novembre 2023

Rich, bûcheron qui abat des séquoias a épousé Colleen et ils ont eu un fils : Chub. Après sa naissance, Colleen a fait 8 fausses couches et constate qu'autour d'elle ces évènements et ou malformations se multiplient...
Cet écrit présente de manière très convaincante et réaliste, les conditions d'abattage de ces "derniers géants", l'utilisation des pesticides pour faciliter la tâche, la course au profit pour les propriétaires des forêts et scieries. Le lecteur est captivé par ce récit qui décrit la déforestation et par les personnages attachants.
Petits bémols : le démarrage assez lent de l'intrigue ( censée faire grandir l'attention du lecteur ? ) et la chute que l'on devine en filigrane ...

Le jour et l'heure (Carole Fives)

note: 5Le jour et l'heure Marie-Thérèse - 3 novembre 2023

Edith, atteinte d'une maladie dégénérative ne veut pas mourir lentement dépendante et démente. Elle choisit d'aller en Suisse pour une mort assistée et a demandé à sa famille de l'accompagner ( son mari et ses 4 enfants).
L'auteure nous offre le point de vue des accompagnateurs qui expriment leurs réflexions et sentiments devant cette décision. Ce voyage est riche en émotions, ce n'est pas du tout larmoyant ni pleurnichard mais plutôt une ode à la vie et a la liberté de choisir sa mort en pleine possession de toutes ses capacités. Cet écrit est même assaisonné d'humour et le style est juste, vrai et peut-être ( à mon goût ) un brin provocateur...

Internet, la pollution cachée (Coline Tison)

note: 5Excellent, à diffuser en urgence... Anne C - 1 novembre 2023

je m interesse au sujet depuis longtemps, mais j'ai appris encore plein de choses. ce dvd devrait être montrer aux lycées, collèges, universités.... à tout le monde.... vraiment excellent !

Chute libre (Joel Schumacher)

note: 3"Grand Theft Auto" avant l'heure Marcello - 31 octobre 2023

Début de journée, sur une autoroute embouteillée de Los Angeles, écrasée de chaleur : Bill Foster - un quidam en cravate propre sur lui - perd totalement pied et abandonne subitement son véhicule en place.
Il se dirige à pied vers le domicile de son ex-femme qu'il n'a juridiquement plus le droit d'approcher. En chemin, les membres d'un gang le prennent à parti mais il parvient à leur subtiliser des armes à feu : de là débute son parcours d'ange exterminateur dans les rues de la ville...

Le stress généré par une métropole au rythme aliénant, un homme dépassé par des ennuis personnels sujet à une dislocation mentale qui monte en crescendo, Michael Douglas et Robert Duvall dans des rôles antinomiques et qui portent quasiment tout le métrage sur leurs épaules.
Une représentation pas toujours subtile - mais parfois drôle - de l'aliénation urbaine et d'un certain malaise social vécu par un homme aux tendances paranoïaques prononcées.
On a beau avoir en arrière-plan, la condition de l'homme qui ne trouve plus sa place dans l'univers où il vit, cela n'en fait pas pour autant un film qui pose des questions métaphysiques : Joel Schumacher, c'est le type qui a flingué la première franchise Batman du début des années '90, ne l'oublions pas !
La mise en scène ne brille pas par son sens du raffinement : voir la séquence d'intro avec une répétition de gros inserts déformants sur les gouttes de sueur et les sons sur-saturés de la ville qui "justifient" le pétage de plomb de M. Douglas.
Le scénario est au diapason et ne s'embarrasse pas de nuances : une rage aveugle qui explose contre des voyous latinos, et tout y passe, du commerçant coréen qui parle mal l'anglais, au négociant néo-nazi homophobe qui vend des surplus de l'armée, sans oublier les travaux routiers qui s'éternisent, ne se justifient pas et provoquent des bouchons monstrueux ; en toile de fond, l'épouse divorcée acariâtre qui refuse la garde de l'enfant.
A noter toutefois la séquence désopilante dans un fast-food où l'anti-héros se plaint - pistolet mitrailleur à la main - que les burgers que l'on mange ne ressemblent absolument pas à ceux que l'on voit sur la photo (on cherche encore à déterminer si l'humour y est volontaire ou pas).
Un film à la facture nineties très appuyée, le cul entre deux chaises : est-ce un vigilante-movie ou un actioner dramatico-bourrin ?
Le fait qu'un tel film existe est déjà hautement improbable en soi, et rien que pour cette raison, mérite un coup d'oeil conciliant. Une véritable curiosité oubliée de nos jours à visionner en mettant de côté tout premier degré.

LA/LES SÉQUENCE(S) MÉMORABLE(S) : le pétage de plomb dans le fast-food parce que l'heure du petit-déjeuner est échue depuis 3 minutes ; Michael Douglas qui corrige la prononciation et la syntaxe anglaise défaillantes du commerçant coréen ; la destruction de la cabine téléphonique au pistolet-mitrailleur parce qu'un autre usager trouve que Foster y passe trop de temps ; les gamers trouveront des similitudes troublantes entre l'unité de lieu, les déambulations erratiques de Foster dans les rues de Los Angeles et le jeu "Grand theft auto", qui n'est apparu que quelques années après.

Blanche et la bonne étoile (Catherine Delors)

note: 4Blanche et la bonne étoile Marie-Thérèse - 30 octobre 2023

1800, un attentat est commis contre Napoléon Bonaparte à Paris; Il n'est pas touché mais il y a de nombreuses victimes. Roch Miquel est désigné pour enquêter et va se trouver en porte à faux entre Fouché ( défenseur des Jacobins) et le préfet Dubois ( qui les accuse). La maîtresse de Roch , Blanche Coudert est mêlée à toute cette histoire...
L'auteure est férue d'histoire et a mis à profit ses connaissances. Son écrit romancé décrit l'enquête et mets aussi en avant la complexité de la situation politique de cette époque. Son style et ses personnages attachants rendent la lecture de ce roman agréable en mariant les genres...

La maison dorée (Jessie Burton)

note: 4La maison dorée Marie-Thérèse - 30 octobre 2023

1705, Théa fête ses 18 ans. Elle est une ravissante métisse , fille d'amours scandaleuses et habite à Amsterdam. Sa famille ruinée souhaite lui faire épouser un riche mari, mais elle est amoureuse d'un peintre décorateur de théâtre.
Cette histoire romantique à souhait, combine aspect historique ( avec l'évocation du passé, les accointances marchandes via la compagnie néerlandaise des Indes orientales ), le monde houleux du théâtre et celui des notables . L'auteure offre à ses lecteurs des personnages attachants, authentiques, avec une mention particulière pour Théa et Nella...
Il est conseillé de lire "Le Miniaturiste" édité en 2015 pour s'introduire plus facilement dans cette suite...

La porte du vent (Jean-Marc Souvira)

note: 5LA PORTE DU VENT Lisianne - 28 octobre 2023

Roman policier sortant clairement du lot du fait de sa complexité et surtout de son originalité.
Que peuvent bien avoir en commun les mafias juive et chinoise ? Le mariage de la carpe et du lapin dirait-on et pourtant, tout est vrai même si romancé.
La partie historique est passionnante et méconnue, l'écriture du livre est maîtrisée, deux styles différents (enquête et récit historique) pour plus de crédibilité, une réussite.

S'adapter (Clara Dupont-Monod)

note: 5 Laurence - 28 octobre 2023

Les murs de sang (Jérôme Camut)

note: 3Les murs de sang Francine - 27 octobre 2023

Jack profite d’une vie paisible sur une île près de Saint Domingue. Après des années mouvementées, il s’est enfin posé avec sa compagne Libbie. Tout va bien jusqu’au jour où il reçoit un coup de fil : la mère de sa fille Lucie est décédée. La jeune fille n’a plus que lui sur Terre. Jack prend alors un vol pour la Suisse afin d’aller la récupérer. Ce n’est qu’un simple aller-retour. Mais tout va alors partir à vau-l’eau.
Encore un bon roman de ce couple d’écrivains avec une lecture addictive, malgré une ou deux incohérences et une coquille dans les prénoms (Jack/Jacques). J’ai eu un peu de mal car appeler deux protagonistes différents Aymé et Aymeric m’a parfois un peu embrouillée. Un peu de mal aussi car à plusieurs reprises, cela part dans plusieurs directions, il faut bien suivre l’histoire (les histoires !). Il y a là plein de références (musicales, cinématographiques et sociétales) à 1998. Un bon moment de lecture.

Le jeu de la reine (Elizabeth Fremantle)

note: 5Le jeu de la reine Marie-Thérèse - 26 octobre 2023

Catherine Parr est veuve pour la seconde fois. Séduit par son esprit et son honnêteté, Henri VIII d'Angleterre l'épouse, et elle devient reine...
Elle se heurte , alors, au monde de la cour et lutte pour sa survie face à cet époux qui a déjà fait tuer plusieurs épouses...
Il s'agit là d'une épopée richement documentée sur cette période agitée mêlant réforme religieuse, luttes intestines pour le pouvoir et vérité historique. L'auteure , dans un style fluide, décrit avec vraisemblance l'atmosphère délétère , les courtisans ambitieux et la vie des "petites gens" à leur service pendant que le roi s'oppose au pape.
J'ai beaucoup apprécié.

Le roitelet (Jean-François Beauchemin)

note: 4Le roitelet Marie-Thérèse - 26 octobre 2023

L'auteur vit à la campagne avec sa femme et son frère schizophrène. Il décrit les liens avec celui-ci, les crises traversées. Il tente d' "apprivoiser" les symptômes de la maladie, de les comprendre tout en respectant les souhaits de son frère . Il le compare à un roitelet, oiseau fragile et magnifique.
C'est quasiment un journal , bienveillant , relatant cet amour inconditionnel , mais difficile, pour son frère.
Le style est fluide, poétique, le vocabulaire choisi...Le tout est empreint de délicatesse et particulier.

Léo & Maya détectives n° 1
Mystère au cinéma (Martin Widmark)

note: 5Bonne lecture Juluan - 25 octobre 2023

J'ai apprécié ce livre. Je le trouve plein d'aventure. L'histoire est sympathique.

Libration (Becky Chambers)

note: 5 Céline - 24 octobre 2023

L' espace d'un an (Becky Chambers)

note: 5 Céline - 24 octobre 2023

Le Loup garou de Londres (John Landis)

note: 4Hurlons sous la pluie Marcello - 20 octobre 2023

C'était le temps des films qu'on laissait réaliser à des types qui avaient l'amour du métier chevillé au corps (ici, John Landis qui scénarise et réalise).
C'était le temps où les artisans aux manettes des effets spéciaux vous bricolaient avec du latex, des pistons et du système D au niveau du son et du montage, des séquences comme cette spectaculaire, douloureuse et turgescente transformation homme-loup qui - on peut l'affirmer sans trembler du museau - est restée dans les annales du cinéma fantastique.

Le voyage de deux jeunes américains du "Nouveau Monde" dans les highlands de la "vieille Europe" prend une tournure cauchemardesque : après que l'un d'eux ait été méchamment boulotté par une créature indistincte, le survivant entraîne avec lui jusqu'au sein de la métropole londonienne, une terreur ancestrale sous la forme d'un lycanthrope glouton et d'un zombi volubile (et accessoirement putréfié). La trame et le thème ne sont pas super-innovants, mais le film met efficacement en image l'irruption de la liberté sauvage et animale en plein coeur d'une civilisation où l'individu est domestiqué.

Réalisé en 1981, à cheval entre deux décennies, c'est une relecture contemporaine du film de loup-garou, qui s'autorise un salutaire mélange comico-grotesque et désamorçe le gore, sans jamais parodier le genre. Sa facture résulte du croisement entre un certain cinéma cru et permissif des '70s et le visuel bling-bling et l'approche goguenarde des '80s.

Les fans d'horreur à la manière des comics US (genre "Creepshow" ou "Contes de la crypte") se régalent ; le jeune spectateur curieux sera bien avisé d'enrichir sa filmographie avec un jalon des classiques cultes. Le complétiste quant à lui, visionnera "Hurlements" dans la foulée (cote DR DAN), l'autre film de loup-garou réalisé la même année, où les concepteurs d'effets spéciaux se livraient à une course à l'excellence, pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Peu de temps après, Michael Jackson fera appel à ces équipes pour le transformer en loup-garou dans le clip "Thriller"... (mais ceci est une autre histoire).

Open Water (Caleb Azumah Nelson)

note: 5Superbe Julius - 19 octobre 2023

Un roman d'une beauté et d'une sensibilité éclatante. Je l'ai lu d'une seule traite. Une écriture très poétique, très riche et un récit poignant et vrai qui ne me quittera pas. Magnifique !

Les silences de Jeannette (Elise Fischer)

note: 3Les silences de Jeannette Marie-Thérèse - 18 octobre 2023

Cette histoire se situe entre Lorraine ouvrière et Alsace rurale et se déroule sur 3 générations entre 1933 et 1964. Les personnages principaux: Jean dit Ptit Roro, Joséphine sa mère, Philomène -Jeanne sa femme puis Lison leur fille, vivent une vie rude. Les relations féminines sont difficiles marquées par l'absence d'amour..."on ne peut pas donner ce qu'on n'a pas eu"...
L'auteure raconte la vie dans ce milieu ouvrier, pauvre et rustre. Elle relate avec finesse les relations mère - fille/ belle-mère-bru. On sent ce qu'elle a expérimenté. Réaliste mais pas très joyeux !