Marthe et Mathilde (Pascale Hugues)

note: 3Une histoire Alsacienne également ! Francine - 27 mars 2024

Marthe et Mathilde sont toutes les deux nées en 1902. L’une le 20 février, l’autre le 20 septembre. Elles se sont toutes les deux mariées, ont eu chacune deux enfants (l’une deux garçons et l’autre deux filles), passeront la quasi-totalité de leur vie à Colmar et sont décédées à quelques semaines d’intervalle en 2001. Mais il y a une différence majeure entre les deux femmes : Marthe est Française et Mathilde Allemande. Et en ce début de XXe siècle, cela est notable dans cette ville alsacienne.
Alors que le livre est présenté comme le récit de leur amitié, ce n’est pas du tout ce que j’ai entrevu. D’abord il est écrit par leur petite-fille car le fils de l’une va épouser la fille de l’autre. Ensuite, on y parle beaucoup plus de Mathilde qui a subi un véritable traumatisme (longuement évoqué) le 11 novembre 1918 car il ne fait pas bon être Allemande dans une ville alsacienne après la victoire française. Elle assiste avec tristesse au sort réservé à ses compatriotes et le déclassement de sa propre famille. De là va naître un mal-être (non traité à l’époque, forcément ! voire même pas identifié comme tel !) qui ne la quittera jamais. Pendant un moment également, Mathilde éprouvera de la jalousie envers Marthe. J’ai beaucoup aimé (et parfois appris) l’Histoire de l’Alsace (qui est la 3e héroïne du livre) ballotée de l’Allemagne à la France et inversement entre 1870 et 1945 avec toutes les conséquences désastreuses sur ses habitants. Un véritable traumatisme tu à l’époque et oublié de nos jours. La fin m’a moyennement convenu car je trouve qu’elle ne ferme pas joliment cette histoire de famille.

La liberté au pied des oliviers (Rosa Ventrella)

note: 5La liberté au pied de l'olivier Marie-Thérèse - 26 mars 2024

Dans le sud de l'Italie des années 1940, Teresa et Angelina, 2 soeurs, sont unies par un puissant lien d'amour. En l'absence de leur père soldat, pour subvenir à leurs besoins, Caterina leur mère, devient la maitresse du baron propriétaire, sans pitié, de toutes les terres du village.
L'auteure nous raconte leur histoire avec talent. Elle nous dit les rudes conditions de vie, la lutte pour récupérer la propriété des terres...Son style est coloré, riche, les descriptions sont affinées et dessinent avec justesse l'ambiance du village où circulent les rumeurs. A travers le trio mère-filles, elle met en évidence leurs choix et recherche de liberté ,met en scène les sentiments éprouvés par les personnages et nous les rends attachants...

Bientôt les vivants (Amina Damerdji)

note: 5Bientôt les vivants Marie-Thérèse - 24 mars 2024

Selma habite dans une banlieue bourgeoise d'Alger. Elle pratique l'équitation non loin du village de Sidi Youcef où se déroulera, en 1997, un atroce massacre. Alors que toute la société algérienne est secouée par les attentats du G.I.A, que le mouvement islamiste prend de l'ampleur, sa passion pour le dressage équin, aidera Selma à grandir...

L'auteure décrit cette relation particulière entre la jeune fille et son cheval, ce lien lui permet de tenir à distance la situation de son pays déchiré. Forte, déterminée ( comme son cheval), telle un minotaure, elle partage cette douleur aussi au sein de sa famille et avec ses amis. Le style est précis, fort, reprenant des faits réels, mais aussi chaleureux, tendre et profondément humain. Ce qui fait que malgré les atrocités décrites, on poursuit et apprécie la lecture ...

Une simple histoire de famille (Andréa Bescond)

note: 4Une simple histoire de famille Marie-Thérèse - 24 mars 2024

Trois destins, celui de Louisette, Hervé et Lio ayant reçu en héritage une histoire de vie porteuse de secrets de famille...

L'auteure développe lentement, avec douceur, finesse et tendresse, la trame de ces histoires de famille lourdes de violence et de chagrins. Son style fluide, précis mais plein de retenue et de pudeur, emmène les personnages vers la résilience et nous les rends attachants...

La Tribu arc-en-ciel (Christopher R. Watson)

note: 0idiot vulgaire et violent Anne C - 24 mars 2024

ne perdez pas votre temps... violence gratuite, meme pas drole !

L'hacienda (Cañas Isabel)

note: 4L'hacienda Marie-Thérèse - 23 mars 2024

Béatriz épouse Rodolfo dont la 1ère épouse est morte dans des circonstances alimentant la rumeur. Ils rejoignent l'hacienda San Isidro située en pleine campagne. Rodolfo reparti, Béatriz est la victime de manifestations étranges, l'hacienda est le siège de puissances malfaisantes...
L'auteure dont c'est le 1er roman, crée une ambiance terrifiante . Elle met en scène de nombreuses entités et activités surnaturelles, toutes plus effrayantes les unes que les autres. En toile de fond, elle brosse le tableau du contexte historique: la période située après la guerre d'indépendance du Mexique et son lourd passé colonial. Le tout pourrait constituer le scénario d'un film d'horreur à succès. Même si ce n'est pas ma "tasse de thé" habituelle, cette maison hantée baignant dans une atmosphère chargée d'encens, m'a fait passer un bon moment...

Le roman de Jeanne et Nathan (CLÉMENT CAMAR-MERCIER)

note: 2Le roman de Jeanne et Nathan Marie-Thérèse - 23 mars 2024

Jeanne, actrice porno, droguée, rencontre Nathan, professeur d'université, drogué, en Centre de Désintoxication. Ils tombent amoureux et...

L'auteur dans sa 1ère partie ( environ 100 pages/300) , utilise un langage exagérément cru, parfois insoutenable, et se complait dans la description d'actes sexuels répétés et hors normes. La 2ème partie est plus romantique, poétique, moins choquante et plus classiquement agréable à lire. Ajoutez à la fin un zeste de tragédie et vous obtenez un cocktail provocateur, dérangeant, que je me suis efforcée de terminer a la recherche d'un sens ou d'une explication...que je n'ai pas trouvés...

Les chemins de la haine (Eva Dolan)

note: 3Très belle découverte ! Francine - 23 mars 2024

Un homme est retrouvé mort dans une cabane incendiée dans le jardin d’un couple dans une ville moyenne d’Angleterre. Le couple jure qu’il n’y est pour rien, que c’est la police et les pompiers eux-mêmes qui les ont alertés de ce qui se passait. Mais rapidement, les policiers Zigic et Ferreira découvrent qu’un immigré avait pris possession du cabanon et terrorisait quelque peu le couple. Ont-ils craqué et mis le feu pour mettre un terme à leur calvaire ? Au cours de leur enquête, Zigic et Ferreira vont s’enfoncer dans le monde obscur des immigrés clandestins venus sur leur terre pour y trouver une vie meilleure mais qui, au final, vont se heurter à la misère économique que subit de plein fouet la Grande-Bretagne. Et si ce n’était pas le seul mort ?

Quelle belle surprise de la part de cette autrice dont je n’ai jamais entendu parlée. Elle a réussi à me captiver sur un sujet qui ne m’intéresse pas du tout. Elle a mis là une « vraie » enquête policière, lente mais minutieuse et surtout prenante où les inspecteurs, avec leur instinct et leur connaissance du terrain, arrivent à conclure leur enquête. Très belle découverte !

Les aiguilles d'or (Michael McDowell)

note: 4 Œil pour œil, dent pour dent Valentine L., bibliothécaire - 21 mars 2024

New-York, 1882, une ville à deux vitesses : la bourgeoisie protestante et catholique, et le petit peuple, habitants des bas-fonds, la vermine qui s’encanaille et perpètre le crime. Deux familles réunies uniquement pour le pire. Deux familles tout aussi cruelle l'une que l'autre. Ne cherchez ici ni morale ni justice, seule la vengeance y a sa place. Un récit sombre, haletant qui rend impossible de lâcher ce livre avant la fin.
Mention spéciale pour la qualité de l'édition, qui fait de ce livre un véritable bijou.

Demain, et demain, et demain (Gabrielle Zevin)

note: 5Demain,et demain,et demain... Sabahate, bibliothécaire - 20 mars 2024

Même si je ne suis pas joueuse, j’ai passé un excellent moment en découvrant les différentes étapes de la création d’un jeu video.D’apparence léger, un roman qui aborde les thèmes de l’amitié, la persévérance, la maladie, le handicap, le deuil et la place de la femme dans ce milieu. Un univers qui mêle la réalité et le virtuel. Petit à petit, on suit l’évolution de la relation entre Sadie et Sam. Dans la réalité, peut-on recommencer la partie comme dans un jeu ?Peut-on avoir une seconde chance ?

A l'aube de la 6e extinction (Bruno David)

note: 5A l aube de la 6ème extinction de David Bruno Anne C - 20 mars 2024

excellent livre, à lire d urgence

Bravo, Maman Manchot ! (Chris Haughton)

note: 0Laura Laura - 19 mars 2024

L'histoire est douce servie par une belle illustration et de tendres personnages mais l'histoire est assez longue, elle est adaptée à des enfants qui ont un bon niveau d'attention.

Onze chatons
Onze chatons dans la gadoue (Noboru Baba)

note: 0Laura Laura - 19 mars 2024

L'histoire est belle, il y a une douceur des personnages et de l'illustration, elle est assez longue avec beaucoup de texte, elle est adaptée à des enfants qui ont un bon niveau de compréhension de lecture.

Sur la ligne (Andrea Sedlackova)

note: 5sur la ligne Anne C - 18 mars 2024

excellent film, instructif... sur la préparation des athlètes des pays de l Est.

La reine Charlotte (Julia Quinn)

note: 4La reine Charlotte Marie-Thérèse - 18 mars 2024

1761, la princesse allemande Charlotte de Mecklembourg, 17 ans, va épouser George, roi d'Angleterre. Ils ne se sont jamais vus, leur union a été négociée par leur famille. Mariée, Charlotte va découvrir les méandres de l'exercice du pouvoir et les secrets de George...
Ce roman est de la même veine que la "Chronique des Bridgerton". Le style agréable mêle allègrement quelques évènements réels et la fiction, ce qui fait que l'on se laisse happer par l'intrigue.
Agréable lecture, sans prise de tête, pour amateurs de romanesques histoires de têtes couronnées...

Six versions
Les orphelins du mont Scarclaw (Matt Wesolowski)

note: 2Les orphelins du Mont Scarclaw Francine - 15 mars 2024

Un soir d’été 1995, un adolescent, Tom, disparait lors d’une sortie avec plusieurs camarades. Son corps ne sera retrouvé qu’un an plus tard à quelques encablures du lieu de sa disparition. Vingt ans après, une série de podcast revient sur cette affaire et interroge six protagonistes. Va-t’il y avoir de nouvelles révélations pour tirer au clair cette énigme ?
Je m’attendais à un schéma narratif tout simple (un chapitre par témoin) et une histoire toute aussi simple. Cela ne s’est pas exactement passé ainsi. Le début (et la suite aussi d’ailleurs) est brouillon, on a du mal à savoir qui parle, à quelle période, et il y a beaucoup, beaucoup de personnages. J’ai trouvé le tout confus, sans grande consistance et avec une conclusion qui me laisse pantoise. Pour l’heure, ça ne donne pas envie de découvrir les autres opus de cette série.

L'hôtel des oiseaux (Joyce Maynard)

note: 5L'hôtel des oiseaux Marie-Thérèse - 15 mars 2024

La grand mère de Joan , 6 ans, modifie son identité, elle devient Amélia parce que sa mère décédée, est supposée être à l'origine d'une explosion causée par une bombe artisanale.
Adulte, mariée, mère d'un garçon, elle est submergée par la tragédie quand père et fils décèdent dans un accident. Amélia fuit et trouve refuge en Amérique centrale à " La Espéranza", chez Leila dans un hôtel délabré.
Grâce a son style coloré, poétique, l'auteure nous propose un livre dont le lieu imaginaire ( qui m'a fait penser au Costa Rica) est vibrant de vie et envoutant. Les personnages sont attachants et , au pied du volcan (symbole de possible catastrophe), dans cet endroit magique, mort, amitié, amour, vie familiale, se côtoient allègrement et de manière naturelle. C'est une véritable ode à la nature et a l'espoir...

Le crime, c'est l'argent (Pétros Markaris)

note: 3Le crime c'est l'argent Marie-Thérèse - 12 mars 2024

2019, Athènes, deux investisseurs sont tués à coups de couteau. Le commissaire Charitos mène l'enquête. En parallèle, Zissis, ex-communiste fonde le "Mouvement des pauvres"...
L'enquête est le prétexte ou le support d'une démonstration (a mettre en lien avec l'engagement politique de l'auteur) mettant en évidence l'écart abyssal entre richesse et pauvreté et ses conséquences,à savoir, la montée d'un nationalisme exacerbé.
Voilà un roman policier que je qualifierai d'original a cause du cadre dans lequel il se déroule mais aussi parce qu'il présente l'ambiance géo-politique et sociale de la Grèce...

Le château des rentiers (Agnès Desarthe)

note: 3Le château des rentiers Marie-Thérèse - 12 mars 2024

Les grands-parents de l'auteure vivaient rue du château des rentiers dans un immeuble qui n'avait rien d'un château. C'était une communauté où l'entraide régnait. C'est à partir de ce vécu chaleureux qu'elle imagine une structure conviviale pour y vivre un heureux grand-âge...
Tout au long de ce roman, l'auteure s'interroge sur les liens familiaux, les histoires de vie et relations entre les générations qui l'ont construite. Elle développe un projet de "phalanstère" pour elle, sa famille et ses amis. C'est parfois décousu mais toujours écrit dans un style délicat, juste et riche en humour et tendresse...

La Classe de neige (Emmanuel Carrère)

note: 2La classe de neige Francine - 10 mars 2024

Nicolas part en classe de neige. Or, suite à un accident de cars quelques jours auparavant, son père n’est pas rassuré de le voir partir de la sorte et décide de l’emmener lui-même sur le lieu de villégiature. Il dépose son fils en début de soirée et repart. Avec la valise de celui-ci qui se retrouve, de fait, sans affaires pour 15 jours à la montagne. Nicolas, déjà pas du tout à l’aise avec ses camarades, se retrouve encore plus isolé. Déjà, il n’est pas venu avec les autres. Maintenant, on lui prête un pyjama. Qu’il espère ne pas tâcher car il souffre parfois d’énurésie. Et puis son père n’étant pas joignable (nous sommes en 1995, vive le bon vieux téléphone fixe d’antan !), il faut lui acheter des affaires. Et puis il se souvient de cauchemars. Et il se souvient de ce que son père lui disait. Puis il sort la nuit et tout le monde croit à une crise de somnambulisme. Et puis, un petit garçon est porté disparu à la station de ski. Et puis et puis et puis …
Et puis j’ai vérifié mais c’est bien ça : c’est le prix Fémina 1995. On m’expliquera ! Où l’auteur a-t-il voulu nous emmener ? J’ai compris ce qui se trame derrière tout ça mais n’ai absolument pas compris pourquoi Emmanuel CARRERE a écrit de la sorte. Heureusement le calvaire n’a duré que 171 pages même s’il n’y avait aucune difficulté de lecture. Passez votre tour !

Les alchimies (Sarah Chiche)

note: 1Les alchimies Marie-Thérèse - 10 mars 2024

2022, Camille, médecin légiste , est invitée par un courriel a se pencher sur l'affaire du crâne volé du peintre Goya survenue en 1828 à Bordeaux. Elle va donc, entre autre, rencontrer une ancienne directrice de théâtre qui a bien connu ses parents et son parrain passionnés par cette histoire.
L'auteure nous donne a lire un cocktail bizarre. C'est un sombre mélange puisant des ingrédients dans la peinture, le milieu médical, la phrénologie, les expériences psychédéliques, le monde du théâtre et de la danse des années 1960. Incitée à la lecture par le battage médiatique, je n'y ai trouvé ni intérêt ni plaisir...

Les ours ne pleurent pas (Emma Chichester Clark)

note: 5Une histoire d'ours Myriam, bibliothécaire - 9 mars 2024

Un ours qui se rend à la bibliothèque, ça ne passe pas inaperçu. Mais cet ours là se met à pleurer... C'est un ours très sensible.

Une belle histoire (Philippe Jalbert)

note: 5Bonheur simple Myriam, bibliothécaire - 9 mars 2024

C'est l'histoire d'une vie, c'est l'histoire d'un amour, c'est l'histoire du temps qui passe, c'est l'histoire simple d'un bonheur, c'est le bonheur d'une histoire simple.

Le Gros navet (Aleksej Nikolaevič Tolstoj)

note: 4Laura Laura - 8 mars 2024

Un beau conte de randonnée traditionnel plein d'humour avec de belles illustrations.
L'histoire est longue avec beaucoup de texte, adaptée à des enfants qui savent lire et qui ont un bon niveau de compréhension de lecture. Pour raconter cet album à des enfants, il faut être expressif et mettre en avant les personnages pour réussir à capter leur attention.

Trois grands copains (sur le tout petit chemin) (Nadine Brun-Cosme)

note: 4Laura Laura - 8 mars 2024

Une belle histoire sur l'amitié entre trois animaux. Leurs occupations et leurs jeux au fil des saisons montre la solidité de leur amitié, les illustrations sont par ailleurs très belles et rend cet album très poétique. L'histoire est assez longue avec beaucoup de texte, il est adapté à des enfants qui savent lire et qui ont un bon niveau de compréhension de lecture.

Perlin (Siegfried de Turckheim)

note: 5Magnifique ! Pascale, bibliothécaire - 7 mars 2024

Un album très poétique par son contenu mais aussi sa syntaxe (texte découpé en strophe de 4 vers) mais quelle qualité d'illustrations ! Les dessins sont incroyables.
Il s'en dégage une sérénité, même si Perlin d'abord adulé par les gens, tombe en désamour.
Un coup de cœur,

Love song (Shainee Gabel)

note: 4 Marie-Line - 6 mars 2024

Mon hiver à Zéroland (Paola Predicatori)

note: 1Mon hiver à Zéroland Michel - 6 mars 2024

306 pages pour raconter une non-histoire !!! C'est presque un exploit .
Les atermoiements de quelques lycéens italiens uniquement obsédés par leur nombril ....
C'est creux , fade , sans intérêt ..... Il n'y a pas la moindre réflexion , pensée ou évocation pour le monde et l' état de celui-ci tel qu' il gravite autour de ces adolescents ( et de nous ) !!! Pourtant il y aurait bien des choses à dire à ce sujet !!!!!
Je me suis efforcé à lire le livre jusqu'à la fin , avec l'espoir d'une tardive Révélation dans les dernières pages ...... Hélas non, cela n'a pas eu lieu ....
Si Zéro et Zéroland sont des acteurs de ce livre , c'est aussi un ZERO que j'attribue à l'ouvrage !
Ratage complet .....

Les secrets de Silvermoor (Tracy Rees)

note: 4Les secrets de Sivermoor Marie-Thérèse - 5 mars 2024

1899, malgré ses excellents résultats scolaires, Tommy, fils de mineur anglais, doit descendre travailler au fond de la mine. Il n'en a pas envie mais doit contribuer à faire vivre sa famille. Il rencontre Josie, une adolescente rousse et pétillante et se lie d'amitié avec elle. Ils vont côtoyer le milieu des notables propriétaires des mines, du manoir de Silvermoor et en découvrir les secrets.
L'auteure a tissé méthodiquement, dans un style simple et chaleureux, la trame de ce récit "historico-romantique". L'intrigue s'appuie sur l'histoire de ces familles riches ou pauvres, comptant des personnages sombres ou bienveillants. Les rebondissements sont nombreux; le tout est additionné d'amitié et d'amour et se lit avec légèreté. A souligner le réalisme des descriptions des conditions de vie dans les mines à cette époque...

La petite-fille (Bernhard Schlink)

note: 5La petite fille Marie-Thérèse - 5 mars 2024

Exfiltrée en 1965 de R.D.A par Kaspar qui deviendra son mari, Birgit avait abandonné un bébé sans en avoir jamais parlé. A sa mort, Kaspar, libraire, découvre l'existence de cette belle fille, Svenja, qui est restée à l'est et a épousé un néo-nazi...

Après une 1ère partie au style factuel, froid, un peu "prussien", l'auteur change de ton. Dans la seconde, il devient chaleureux quand le personnage de Kaspar parle de ses relations avec sa petite fille et qu'il cherche a comprendre histoire et conditions de vie de sa famille. Cette partie compte aussi une argumentation, une volonté d'"éduquer politiquement" de manière tendre et respectueuse sa petite fille. Malgré la longue première partie, ce livre est le témoin d'une connaissance fine des thèses nationalistes et complotistes et présente une analyse pertinente de la situation .

Le Portrait de Dorian Gray (Oscar Wilde)

note: 2Un classique du XIXe siècle anglais Francine - 4 mars 2024

Dans l’Angleterre du XIXe siècle, un jeune homme se fait peindre son portrait par un artiste épris par la beauté de son modèle. Le résultat est tellement superbe que Dorian Gray, devant son image, émet le vœu de ne pas jamais vieillir. Et qu’à la place, ce soit le tableau qui s’affadisse. Vœu pieux ?
Voici un classique du XIXe siècle avec malheureusement pour certains (dont moi !) l’écriture qui va avec. C’est-à-dire désuète et très descriptive. Cela demande une attention plus soutenue, surtout pour débuter la lecture et prendre la mesure de l’ambiance d’il y a plus d’un siècle. J’ai détesté la couverture de l’édition que j’avais entre les mains mais après recherches, aucune des autres ne trouve grâce à mes yeux. Quel dommage d’avilir ainsi une œuvre qui, du coup, ne donne pas du tout envie ! Comme je le disais, avec cette lecture très pointue, j’ai décidé d’aborder cette œuvre sous le seul angle de l’originalité de l’histoire avec ce tableau pas tout à fait ordinaire …Dommage qu’on ne puisse zapper ce chapitre 11 entièrement consacré à l’art, à l’Histoire si ce n’est pas votre tasse de thé car malheureusement il est utile pour comprendre le chemin que prend Dorian Gray et ce qu’il pense. Cette lecture, c’est un peu les montagnes russes : un temps, c’est intéressant et cela se lit sans difficulté et tantôt c’est soporifique et trop détaillé. Voilà, je tenais juste à vous mettre en garde si vous décidez de vous y plonger alors que ce n’est pas trop votre style : j’ai aimé l’histoire, cependant l’écriture peut rebuter voire décourager.

Corniche Kennedy (Dominique Cabrera)

note: 0 Karine - 4 mars 2024

La petite fille sous la neige (Javier Castillo)

note: 4La petite fille sous la neige Marie-Thérèse - 29 février 2024

En 1998, lors de la parade de Thanksgiving, une petite fille de 3 ans , Kiera, disparait. On ne la retrouve pas malgré les recherches et interventions dans la presse. Cinq ans plus tard, ses parents reçoivent une cassette V.H.S où on voit leur fille jouer dans une chambre inconnue. Mirren, étudiante en journalisme déterminée, entreprend des recherches...
L'auteur raconte avec brio cet enlèvement. Les héros de l'intrigue sont attachants et leurs profils psychologiques sont plus vrais que nature. Les nombreux rebondissements alimentent l'imagination du lecteur. Cependant un bémol: les incessants allers-retours entre les différentes périodes rendent parfois difficile la compréhension de l'intrigue. Utilisé de manière chaotique, cet outil de style pêche par manque de cohérence mélangeant les époques ( avant la disparition, pendant, après 5 ans et plus)...

J'aimerais tant que tu sois là (JODI PICOULT)

note: 5J'aimerais tant que tu sois là Marie-Thérèse - 27 février 2024

Diane adore son travail chez SOTHEBY'S et son petit ami FINN chirurgien. Ils s'apprêtent à partir en vacances aux Galàpagos mais Finn réquisitionné à l'hôpital à New-York pour cause de pandémie, insiste pour qu'elle parte seule. Rien ne va se dérouler comme prévu et ce voyage sera a l'origine d'une remise en questions...
L'auteure nous emmène dans un fabuleux voyage exotique, elle fait vivre, avec talent, la faune et la flore exubérante de cette contrée. Elle nous fait aussi rencontrer des autochtones dont les histoires de vie complexes attirent l'attention de Diane et lui permettent de développer des relations chaleureuses et empathiques.Le lecteur se laisse complètement embarquer jusqu 'a la fin et un incroyable rebondissement...

Minuit ! New York (Mark Miller)

note: 3New-York, New-York Francine - 27 février 2024

Lorraine travaille à Paris dans une agence de publicité. Elle va partir diriger la succursale à New-York, ville où elle n’a plus mis les pieds depuis que petite, son père y a été assassiné. Elle est heureuse car elle pourra enfin échapper à un mystérieux harceleur qui lui annonce qu’il va la tuer comme il l’a déjà fait avec son père. Léo, lui, sort de la prison de Rikers à New-York où il vient de purger 3 ans. Le destin de ces 2 personnes va s’entrecroiser, oui, mais où celui-ci va les mener ?
Vous le savez peut-être : Mark MILLER, personne ne sait qui sait. Cet auteur ne veut pas se faire connaître. Coup de marketing ou réelle volonté de l’intéressé ? Allez savoir pourquoi, je pensais que c’était à cause d’un roman exceptionnel. Malheureusement, il n’en est rien. Oh, il n’est pas mauvais pour autant, non. C’est davantage un récit ordinaire qui certes se lit rapidement mais que je pense oublier tout aussi vite. Ensuite, il y a, à mon sens, quelques petits ratages. S’il est minuit à New-York, il ne peut pas être minuit à Paris. Il manque le dénouement d’une mini-histoire dans ce roman. Et pourquoi donner le même prénom à deux personnages qui occupent quasi la même fonction ? Ensuite, je n’aime pas, mais ça c’est tout à fait personnel, quand on désigne une fois un personnage par son nom et une fois par son prénom. En revanche, ce qui contribue au charme de ce livre, c’est incontestablement New-York qui est un personnage à part entière. On se fond totalement dans cette ville. Pour finir, j’aime beaucoup quand l’art (que je ne maitrise pas du tout) est distillé de cette façon, on apprend plein de choses l’air de rien. En l’occurrence, les beaux-arts sous la forme de tableaux mais également la musique. En résumé : agréable mais pas inoubliable.

La ceinture dorée (Pierre Petit)

note: 5La ceinture dorée Marie-Thérèse - 26 février 2024

1943, Samuel et sa fille de 5 ans, Sarah, se rendent en Haute Loire pour la mettre en sécurité dans un couvent. Elle est juive. Ils se cachent chez les Marchat, un couple de paysans. Après cela, Samuel veut rentrer à Lausanne mais il disparait avec sa ceinture contenant pièces d'or et diamants. En 1964, une jeune femme arrive au village et pose de nombreuses questions.
L'auteur s'est inspiré de faits réels pour construire l'intrigue. Son style simple et réaliste, retrace avec justesse l'ambiance particulière de cette période. Avec talent, il dresse par petites touches précises les portraits de ses personnages ( une mention spéciale pour ceux de Berthe et Clovis, le couple de paysans fruste, rude et avide ). Excellent roman noir.

Ton année parfaite (Charlotte Lucas)

note: 2Ton année parfaite Marie-Thérèse - 24 février 2024

Hannah, puéricultrice, a créé avec Lisa, une amie, une structure pour les enfants. Son compagnon Simon a disparu...Jonathan, quadragénaire morose mais aisé, trouve un agenda rempli de R.D.V alléchants pour l'année à venir...
Après un démarrage palpitant et piqueté d'humour, ce roman construit comme un scénario de film,se traine en longueur.
L'auteure est journaliste et scénariste. Annoncé comme un "feel-good", ce livre termine en navet ! C'est bien dommage.

La dernière tempête (Ragnar Jónasson)

note: 3Trop bien ! Lisez toute la trilogie ! Francine - 24 février 2024

Re-voilà notre inspectrice préférée : Hulda. Après 2 mois d’absence, elle reprend son poste. Déjà en temps normal, être une femme dans la police en Islande est relativement compliqué car il faut sans cesse faire ses preuves. Là, après ce qu’il s’est passé dans sa vie personnelle, c’est encore plus dur. A-t—elle repris trop vite ? Non, il fallait qu’elle sorte de chez elle. De suite, une enquête l’éloigne de son domicile. Enfin, elle va pouvoir « respirer » un peu. Mais ce qui l’attend va faire écho à sa propre vie….
Voici un tome de la trilogie de « la dame de Reykjavik » qui, je le rappelle et aussi incroyable que cela paraisse, peut se lire dans n’importe quel ordre et qui, plus est, n’a pas été écrit dans l’ordre chronologique. Si, si. Et une fois de plus, j’ai été emportée par ce roman ! Tout comme le 1er opus, il s’intéresse à la fois à une enquête policière et à la vie de l’inspectrice Hulda, personnage tellement attachant, tellement …humain ! L’atmosphère durant tout le récit est bien décrite avec cet isolement, toute cette neige et ce blanc alentour. A tel point qu’un soir en posant le livre avant de me coucher, j’avais l’impression que la tempête était là au-dehors ! On pourrait si on voulait vraiment pinailler regretter un petit peu le côté trop facile du dénouement. Mais vraiment si on veut pinailler. N’hésitez pas, cette trilogie est admirable !

La vraie vie (Adeline Dieudonné)

note: 2Non Francine - 21 février 2024

Elle, 10 ans, vit avec son petit frère Gilles, 7 ans, et ses parents dans un pavillon, probablement en Belgique. On ne saura jamais son prénom. Rapidement, on sent que quelque chose ne va pas avec leurs géniteurs mais ensemble, les enfants tentent de faire comme si. Et puis un jour, un accident arrive. Bête, stupide et rarissime l’accident. Gilles ne rit plus. Alors la grande sœur va tenter de lui faire retrouver le sourire. Mais le chemin s’annonce ardu ….
Quelle étrange histoire, je vous préviens ! J’allais mettre la note de 1/5 jusqu’à la page 263. La note passe alors à 2/5. Car franchement, je me répète mais cette histoire est …bizarre. Et dérangeante. La 4e de couv’ indique « une écriture drôle et un univers sensuel » : sûrement pas ! Ca sera sans moi et je ne le conseillerai pas !

L'heure des femmes (Adèle Bréau)

note: 2L'heure des femmes Marie-Thérèse - 20 février 2024

Dans les années 1967, Ménie Grégoire est recrutée par la radio R.T.L pour faire parler les femmes. Son émission connait très vite un vif succès.

Il était intéressant de raconter l'histoire de "la Dame de Coeur" qui s'est penchée sur la condition féminine bien avant l'émergence du mouvement "Me too". L'auteur nous présente une héroïne bourgeoise mais humaine, militante "douce", à l'écoute des femmes. Il est fort dommage que le traitement de son aventure pêche par un véritable kaleidoscope qui rend son approche décousue. Le lecteur perd très vite le fil conducteur.

De sang, d'écume et de glace n° 1
Métamorphose (Alexiane de Lys)

note: 5 Elodie - 20 février 2024

De sang, d'écume et de glace n° 2
Légendes (Alexiane de Lys)

note: 5 Elodie - 20 février 2024

Les contes de Beedle le Barde (J. K. Rowling)

note: 35 contes Francine - 19 février 2024

Voici un livre composé de 5 contes qui sont lus aux petits sorciers (qui iront peut-être étudier à Poudlard …) comme vous, vous lisez le Petit Poucet à vos enfants (qui sont des Moldus, évidemment !). J’aime déjà les contes (la petite fille aux allumettes par exemple, un must !) et je trouve ceux-là de la même lignée. Le livre est ponctué de beaux dessins. En noir et blanc qui plus est. J’ai moins aimé les commentaires d’Albus Dumbledore car on entre davantage dans l’univers d’Harry Potter que je ne maîtrise pas beaucoup. Pour finir, je trouve un peu étrange le mot de la fin de l’association LUMOS concernant l’enfance en danger. Travaillant dans ce milieu, j’ai trouvé les explications très simplistes. Bref. Un petit livre agréable qui permet de s’évader et de retourner un petit moment en enfance.

La faille (Franck Thilliez)

note: 5La faille Marie-Thérèse - 19 février 2024

Lors de l'interpellation d'un meurtrier, Sharko et son équipe assistent a la blessure d'Audra officier de police, enceinte de 5 mois. Elle est admise en urgence absolue à l'hôpital... Après enquête de l'IGPN, Sharko reprend ses investigations à la recherche d'Emma Dotty disparue , et va traquer les criminels à l'origine de meurtres diaboliques.

Cette fois, l'auteur a choisi la mort comme thème principal. L'intrigue croise plusieurs domaines aussi noirs qu'effrayants, elle tourne autour:
-des possibilités de maintenir en vie une femme en coma dépassé jusqu' a ce qu'elle donne vie à son enfant
-la possibilité de réactiver des ondes cérébrales après un E.E.G plat
-l'existence de trafic de corps légués à la science
- la possibilité de greffer un cerveau sain d'un défunt sur un corps malade..
C'est à la fois un roman policier abordant des questions éthiques, humaines,des émotions très fortes et un livre d'horreur. Le lecteur se meut constamment à la frontière entre vivants et défunts, c'est fort, sanglant peu vraisemblable mais...difficile à lâcher...

La rivale (Eric-Emmanuel Schmitt)

note: 2La rivale Marie-Thérèse - 19 février 2024

Une vieille dame, Carlotta Berlumi, évoque sa rivalité avec Maria Callas...

Ce grand écrivain connaisseur en art lyrique nous présente un portrait méconnu de la Callas.
Comme d'habitude, son style est fluide et piqueté d'humour. Cependant, je suis déçue car je n'ai trouvé que peu d'intérêt à cette lecture et n'ai pas compris l'objectif poursuivi ( en dehors du plaisir que l'auteur a éprouvé à écrire ces 135 pages...)

Le médecin de Cape Town (Ellen J. Levy)

note: 4Le médecin de Cape Town Marie-Thérèse - 13 février 2024

En 1809, une jeune femme se dissimule toute sa vie sous des traits masculins pour suivre la formation puis exercer comme médecin militaire. Margaret est donc devenue Jonathan, chirurgien dans l'armée. En avance sur son temps, elle défraie la chronique,provoque un scandale, est considérée comme trop proche du gouverneur du Cap et accusée de sodomie...

A partir d'une histoire vraie, l'auteur retrace de manière romancée, additionnée de fiction, les péripéties de cette femme forte, indépendante et féministe . Le style parfois ampoulé, prend en compte et retrace les contextes historiques et sociaux des années 1800 au Royaume Uni et dans les colonies (au Cap, à l'île Maurice et la Jamaïque). L'histoire méconnue de cette aventurière de la médecine est intéressante. A découvrir, même si certains passages sont un peu longs.

Alpha - The Right to Kill (Brillante Mendoza)

note: 4Société philippine et saine "Kohler" des peuples Marcello - 12 février 2024

Réalisateur philippin plutôt apprécié des grands festivals français et internationaux, Mendoza dénonce dans la plupart de ses films, les problèmes liés au trafic de drogue et la violence qui lui est corrélée.

Un peu à la façon dont Robert Bresson l'a fait dans "L'argent" avec un faux billet de 500 francs, c'est ici le sac à dos d'un caïd de la drogue tué à l'occasion d'une descente de police musclée, qui sert de fil directeur en passant de main en main.
Ce dispositif permet au réalisateur de dénoncer à l'aide d'un récit policier bien rythmé, les rouages structurels de la corruption policière et politique où les édiles profitent d'une population plongée dans le plus extrême dénuement pour agir dans la plus totale impunité.

Mise en scène "réaliste", caméra très mobile, au plus proche des personnages et au coeur de l'action (on peut le voir comme un film d'action plus axé sur la dénonciation d'une société malade, que sur le pur divertissement), le réquisitoire est implacable : la société philippine est gangrénée du bas jusqu'en haut de la pyramide, tout le monde utilise tout le monde tant que cela sert à se faire de l'argent, un fonctionnement qui parvient à se maintenir artificiellement grâce à l'hypocrisie générale et une bienpensance de façade.

On ressort de cette vision démonstrative comme essoufflés, estomaqués par le portrait que Mendoza fait de la société dont il témoigne.
Une fois la galette sortie du lecteur, le spectateur français ne peut contenir son soulagement, lui qui réalise la chance qu'il a de pouvoir vivre dans un pays épargné par l'arbitraire, le déclassement, la misère, et leur corollaire : la rapacité d'une certaine élite qui mène la plupart du temps à une corruption endémique, de celle en capacité de mettre les gens en "Kohler"...

L'eau du lac n'est jamais douce (Giulia Caminito)

note: 3L'eau du lac n'est jamais douce Marie-Thérèse - 11 février 2024

Antonia, la mère, se bat comme une lionne pour ses 4 enfants et son mari handicapé pour être relogés. Elle ne peut compter que sur elle même. Ce principe, elle l'enseigne à sa fille Gaia qui fait de brillantes études. Elevée à la dure , celle-ci se lie d'amitié avec Carlotta, Agata et Iris et va développer frustration et accès de violence pour trouver sa place dans la société.

Ce roman relate la vie difficile de 3 femmes, nourri en partie de fragments de vie réels et de fiction. L'auteure met son style, son écriture percutante, précise, au service de leur histoire. Chacune, à sa manière, va être une "combattante" au caractère trempé. Une place importante, symbolique, est donnée au lac alors que les "figurants" masculins ne sont là que pour mettre en valeur la prépondérance féminine.
Intéressant, particulier mais pas de lecture facile...

La couleur (Isabelle Roelofs)

note: 4 Anne - 11 février 2024

Casablanca circus (YASMINE CHAMI)

note: 4Casablanca Circus Marie-Thérèse - 11 février 2024

May, historienne et Chérif, architecte, retournent à Casablanca après avoir vécu à Paris. Les autorités marocaines souhaitent reloger les habitants d'un bidonville et chargent Chérif de construire ce nouveau quartier. May, enceinte de son 2ème enfant, transcrit l'histoire des habitants de cette zone qui doit disparaitre. Leurs idéaux et leur couple vont être secoués par les enjeux financiers, politiques et personnels...

Le style de l'auteure est particulier. Elle écrit à sa future fille et croise cette partie avec la description de la situation et du vécu qu'elle partage avec les habitants du bidonville. Son écriture ciselée, son analyse de la société qui se transforme, de ses émotions et vécus personnels, sont pertinents et travaillés. Elle partage avec nous l'empathie qu'elle éprouve pour eux, son amour de sa ville et de son pays.
Alors que le sujet du livre n'est pas attrayant, elle a su le rendre intéressant et le traiter de manière agréable et chaleureuse.