Une heure de jour en moins (Jim Harrison)

note: 5l'eau vive Grégoire J., bibliothécaire - 11 août 2018

Jim Harrison est le bouddhiste zen qui n’y croit pas.
Sa tristesse, qui vire parfois à la mélancolie, lui vient d’une conscience aiguë de la mort et de la brutalité du monde, terre des hommes et des bêtes qu’il nous restitue avec des mots simples, parfois ironiques et malicieux, mais qui débordent d’empathie.
Inlassablement, il observe rivières et oiseaux, ces cours d’eau qui semblent ne jamais devoir s’arrêter et ces animaux libres s’il en est.
Des poèmes choisis et des inédits, dans une excellente traduction de Brice Matthieussent, qui illustrent à merveille la constance de la vision de cet auteur amoureux de la nature.